« Quelle que soit l’équipe que nous affronterons en finale, elle n’aura rien à perdre »

« Quelle que soit l’équipe que nous affronterons en finale, elle n’aura rien à perdre »
« Quelle que soit l’équipe que nous affronterons en finale, elle n’aura rien à perdre »

Visiblement satisfait de la victoire toulousaine face à La Rochelle, Thomas Ramos affichait le sourire quelques minutes après le coup d’envoi. Cependant, l’arrière international souligne les difficultés de son équipe dans le jeu au sol et se méfie de l’équipe que devra affronter le Stade toulousain, qu’il s’agisse de l’Union Bordeaux-Bègles ou du Stade français.

Dans quel état d’esprit êtes-vous après cette victoire ?

Nous sommes évidemment heureux. Mais on n’a rien gagné à la fin de ce match donc on ne va pas sauter de joie car il n’y a pas de titre à la fin. Et puis on a beaucoup de respect pour cette équipe de La Rochelle donc on en profite de notre côté.

Ugo Mola a dit qu’il y avait encore place à l’amélioration, êtes-vous d’accord ?

Oui. Les Rochelais nous ont mis en difficulté pendant une bonne partie du match. Il y a eu ensuite quelques incidents de jeu et je ne suis pas ici pour les commenter. Il faudra en tout cas être plus précis dans certains secteurs lors de la finale si l’on veut remporter ce Top 14. Je pense notamment en termes de combat.

Personnellement, comment avez-vous vécu ce match et votre titularisation ?

On connaît tous la concurrence qu’il y a dans l’équipe, les places sont chères. C’était frustrant de débuter sur le banc en Champions Cup mais il faut l’accepter. Ce vendredi soir, j’avais envie de faire un bon match pour moi et surtout pour l’équipe. En première mi-temps, il y avait quelques espaces donc on a pu en profiter. Globalement satisfait du jeu de l’équipe.

Il y a eu beaucoup de bagarres, avez-vous apprécié ce match ?

Évidemment, je me suis amusé. Si on ne prend pas une moitié de Top 14… Le stade était plein avec deux grosses équipes qui s’affrontaient. On a quand même fait cinq essais donc ce n’était pas forcément si concluant.

Vous aurez un jour de récupération de plus que votre adversaire en finale, est-ce un réel avantage ?

Je pense que cela comptera réellement. Ensuite, quelle que soit l’équipe que nous affronterons en finale, elle n’aura rien à perdre. Tout le monde dira que nous sommes favoris pour cette finale. De notre côté, nous analyserons notre performance et nous respecterons l’adversaire que nous affrontons.

On vous a vu faire des gestes envers vos coéquipiers pour donner le ton dans le deuxième acte, étiez-vous frustré ?

En seconde période, j’ai trouvé qu’on jouait beaucoup à quarante mètres de notre ligne, donc dans notre camp. On est tombé dans un faux rythme après leur premier carton rouge. Je pense qu’on aurait pu rendre les choses plus faciles en y allant un peu plus.

On a l’impression que vous avez manqué de réalisme, vous êtes d’accord…

C’est vrai. Les Rochelais ont néanmoins rattrapé certains coups en grattant des ballons au sol notamment. À certains moments, nous n’avons pas pu être suffisamment précis et pointus.

Avez-vous l’impression d’avoir gagné la bataille des coups de pied ?

Nous avons effectivement réussi à les contrer grâce à leurs jeux au pied. Et je pense aussi qu’on aurait pu les laisser un peu plus dans leur camp en seconde période.

Comment se passe votre collaboration avec Blair Kinghorn, qui a débuté sur l’aile ?

J’essaie de parler un peu anglais avec lui mais c’est compliqué (rires). Heureusement, c’est un gars super intelligent, qui sait déjà prononcer quelques mots en français. Il connaît les mots de base du rugby, donc on s’en sort très bien en termes de communication. Quant à son positionnement sur l’aile, il y a joué quelques fois avec l’Ecosse donc il s’adapte très bien.

 
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