Le pétrole reste stable, les investisseurs surveillent le risque géopolitique

Le pétrole reste stable, les investisseurs surveillent le risque géopolitique
Le pétrole reste stable, les investisseurs surveillent le risque géopolitique

(Londres) Les prix du pétrole sont restés stables vendredi, consolidant leurs gains de la semaine, alors que les investisseurs surveillaient attentivement le risque géopolitique au Moyen-Orient après la chute des stocks de brut aux États-Unis.

Vers 5h45 (heure de l’Est), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, perdait 0,08% à 85,64 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, qui est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, a perdu 0,04% à 81,26 dollars.

Les deux références mondiales tiennent le coup et le Brent reste “au-dessus du niveau des 85 dollars, sur le point de clôturer la semaine avec un gain de plus de 3%”, a commenté Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades.

L’armée israélienne et le Hezbollah ont échangé de nouveaux tirs transfrontaliers dans la nuit de jeudi à vendredi après une escalade des discours belliqueux entre les deux protagonistes, faisant craindre une prolongation de la guerre.

“La région entière pourrait bientôt être entraînée dans un conflit susceptible de perturber l’une des principales zones de production de la planète”, rappelle M. Evangelista, même si pour l’instant, l’approvisionnement en pétrole brut n’est pas affecté.

Si l’offre reste ainsi surveillée par les investisseurs, les questions sur la demande semblent plus “importantes et ont une plus grande influence sur les prix”, note Ole Hvalbye, analyste chez SEB.

La veille, l’Energy Information Administration (EIA) américaine avait annoncé la semaine dernière une contraction des stocks commerciaux de pétrole brut de 2,5 millions de barils aux Etats-Unis.

“Nous constatons que la tendance haussière des stocks pétroliers mondiaux s’est arrêtée”, soulignent les analystes de la DNB.

Dans le même temps, l’Union européenne a approuvé jeudi un nouvel ensemble de sanctions « substantielles » contre la Russie, en guerre avec l’Ukraine.

Parmi celles-ci figure une interdiction du transbordement de gaz naturel liquéfié (GNL) dans l’Union européenne, selon le document énumérant ces sanctions.

“Comme seules les réexportations vers les pays tiers sont concernées par les sanctions, et non les importations dans l’UE en général, les conséquences sur le marché devraient être limitées”, ces nouvelles sanctions ne réduisent pas les volumes de gaz naturel fournis à l’UE, a expliqué Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank.

Ces nouvelles sanctions visent également à limiter le recours par la Russie à des cargos « fantômes » pour contourner les sanctions de l’UE sur les exportations de pétrole russe.

 
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