Gravitics développe actuellement un prototype de module spatial appelé StarMax. Cette dernière peut atteindre un diamètre de 7,6 mètres et un volume de 400 m3, correspondant à 40 % du volume total de la Station spatiale internationale. Evidemment, un tel projet attire de nombreuses attentions : en début de semaine, la start-up a pu annoncer avoir signé un accord avec la NASA pour remédier à la pénurie actuelle de méthodes de qualification pour la création d’engins spatiaux de plus grande taille.
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Les tests soutenus par la NASA vont de la qualification thermique, sous vide, vibratoire et acoustique pour garantir que le vaisseau spatial peut survivre à un lancement difficile et à un environnement spatial compliqué.
Un projet militaire à long terme ?
“Nous plaisantons en disant que vous voulez être prêt à fournir des modules de Stoke à Starship, de trois à huit mètres de diamètre. Nous sommes ravis de travailler avec des groupes comme la NASA pour garantir que nous pouvons développer ces modules et les mettre en orbite dès que les outils de lancement seront prêts et que les clients seront prêts à les recevoir.» a pu annoncer le PDG de l’entreprise, Colin Doughan, dans une récente interview.
De son côté, l’US Space Force, directement affiliée au Pentagone, recherche activement toute technologie lui permettant de bénéficier d’une meilleure réactivité dans l’espace, notamment dans le cas d’un missile ou d’un satellite ennemi. Ainsi, l’année dernière, le Pentagone a commandé à deux sociétés américaines différentes un test de mission à haute réactivité, qui a été couronné de succès (Victus Nox). Alors, se dirige-t-on, avec Gravitics, vers la toute première station spatiale dédiée à l’activité militaire ? Quoi qu’il en soit, le projet Gravitics semble susciter beaucoup d’intérêt, puisqu’il pourrait permettre de réaliser tout un tas d’expériences en microgravité qui ne peuvent être réalisées sur Terre.
