CPDQ Infra énumère trois conditions, selon Marchand

Clarifier la gouvernance, le financement et la mise en œuvre de l’ensemble du plan CITÉ : voici les trois conditions mises en place par CDPQ Infra pour accepter de réaliser son projet de mobilité dans la grande région de Québec, selon le maire de Québec.

Bruno Marchand est revenu sur cette première réunion du Comité mixte de transition mis en place par le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) pour mettre en œuvre le plan déposé la semaine dernière. Le bureau de projet du tramway du Québec, la Ville de Québec et CDPQ Infra y sont basés.

Le maire de Québec Bruno Marchand en conférence de presse.

Photo : Radio-Canada / Olivier Lemieux

Selon le premier magistrat, la réunion s’est bien déroulée et d’autres séances, toutes les deux semaines, sont à venir. Nous voulions que cela aille vite, et cela s’est fait rapidement. […] Déjà, les gens se sont rencontrés, déjà, il y a un comité de transition mis en place et déjà, on décide des rencontres cet étés’est réjoui le maire jeudi. C’est au rythme que je souhaitais. […] Pour le moment, je ne pouvais pas demander mieux.

Pour le moment, le gouvernement Legault s’engage à terminer la première phase du tramway, mais pas le volet SRB ni l’ajout de voies de bus express pour desservir la périphérie.

Le maire de Québec croit que le gouvernement approuvera l’ensemble du plan. Je pense que le gouvernement sera d’accord. Je pense que le gouvernement veut […] un plan qui touche tous les citoyens du Québec, pas seulement ceux qui se trouvent le long de la ligne de tramway. Ce n’est pas un plan tramway, c’est un plan VILLE. C’est un plan pour tout le monderéitère Bruno Marchand.

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La carte du plan CITÉ

Photo : Radio-Canada / Olivia Laperrière-Roy

Selon lui, le ministre des Transports était disposé à réaliser l’ensemble du projet. Pour moi, ce n’est pas du tout une question de désintérêt ou d’hésitation. Ils ont le goût. Ils le veulentajoute le maire. Tout le monde s’accorde sur le fait qu’il s’agit d’un projet qui doit servir l’ensemble de la Ville..

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Geneviève Guilbault, ministre des Transports et de la Mobilité durable

Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel

Financement et gouvernance

Nous amorçons une discussion sur le Plan CITÉ. Au cours des prochaines semaines, des négociations auront lieu, à l’issue desquelles des conditions devront être remplies pour que le projet puisse aboutir. Les partis devront notamment parvenir à des accords sur la gouvernance et le financementconfirme Michelle Lamarche, porte-parole de CDPQ Infra.

Le maire de Québec se dit conscient qu’il y aura certains obstacles avant de remplir ces trois conditions, notamment en matière de financement et de gouvernance, mais reste confiant. Il y aura des pièges. Il est impossible que dans un projet il n’y ait pas d’embûches, estime le maire. [La différence] , c’est la volonté, ajoute-t-il. Il y a un réel engagement du gouvernement, de la Caisse, un acteur solide, du bureau de projet […]. C’est le point de départ dont nous avions besoin.

Lévis change de ton sur le SRB

Jeudi, le maire de Lévis a changé de ton et n’a plus fermé la porte à l’ajout d’un Service d’autobus rapides (SRB) sur le boulevard Guillaume Couture, tel que proposé par CDPQ Infra.

En début de semaine, Gilles Lehouillier, accompagné du ministre Bernard Drainville, a rejeté cette proposition, jugeant que Lévis travaille déjà à l’ajout de voies réservées dans le secteur, un service s’apparentant à un SRB, selon lui.

Une résolution sera votée par le conseil municipal lundi, assure le maire, pour donner suite aux propositions de la Caisse. L’administration communale souhaite connaître le les tenants et aboutissants du projet présenté la semaine dernière. M$ déjà investis [dans des voies réservées]. Quel sera le niveau de participation ? [de la Ville]?”,”texte”:”Ce que je souhaite d’abord obtenir de la Caisse de dépôt, c’est qu’elle indique plus en détail en quoi consiste leur projet. SRB ou pas, je me fiche des mots. Ce qui est important c’est que j’ai déjà investi 140 millions de dollars [dans des voies réservées]. Quel sera le niveau de participation ? [de la Ville]?}}”>Ce que je veux d’abord obtenir de la Caisse de dépôt, c’est qu’elle indique plus en détail en quoi consiste son projet. SRB ou pas, je me fiche des mots. Ce qui est important c’est que j’ai déjà investi 140 millions de dollars [dans des voies réservées]. Quel sera le niveau de participation ? [de la Ville]? demande Gilles Lehouillier.

Un homme vêtu d’une veste bleue et d’une chemise blanche gesticule devant un micro.

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Le maire de Lévis Gilles Lehouillier, lors d’une conférence de presse.

Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel

Le maire de Lévis estime toutefois que le gouvernement sera en mesure de prendre la décision concernant les différentes phases du projet, notamment en matière de financement et de gouvernance. La Caisse est pour moi une performeuseprévient le maire. La Caisse de dépôt n’est pas la Caisse des priorités du Québec. Il y a un conseil des ministres qui est au-dessus d’eux, j’espère. Ce sera au conseil de prendre la décisionconclut le Lévisien.

3 millions de dollars pour réaliser le mandat du gouvernement

Le mandat confié par le gouvernement à CDPQ Infra pour étudier la mobilité a coûté moins de 3 millions de dollars aux contribuables, a confirmé la Caisse.

Ce montant sera déduit des frais engagés par CDPQ Infra dans le cadre de la mise en œuvre du Plan CITÉ, le cas échéant. Sinon, le montant est à la charge de l’agentprécise Michelle Lamarche.

 
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