Le passé judiciaire d’Amal Bentounsi, candidate de La France insoumise sous l’étiquette du Nouveau Front populaire, dans la sixième circonscription de Seine-et-Marne, est dévoilé. Selon les informations révélées par Europe 1, mercredi 19 juin, le militant d’extrême gauche est connu pour 11 rôles de droit commun et est inscrit au dossier pour atteinte à la sécurité publique. Elle est par ailleurs fichée pour mouvements extrémistes et violences urbaines, comme le souligne la radio.
Ces révélations interviennent comme une phrase polémique qu’elle avait écrite en 2015, à propos du collectif « Urgence notre police assassine » qu’elle dirigeait, refait surface et entache son investiture : « Nous ne pouvons pas reprocher à un croyant d’être homophobe si sa religion l’exige.. »
Le reste après cette annonce
Appels à manifester pour Adama Traoré et Nahel
Depuis la mort de son frère en 2012, récidiviste tué par un policier, Amal Bentounsi s’est souvent opposée aux autorités. Elle a noué des liens avec Assa Traoré après l’affaire Adama et appelé à manifester contre les violences policières, notamment lors de l’affaire Nahel, exacerbant les tensions en banlieue avec diverses déclarations.
Le reste après cette annonce
En 2016, Amal Bentounsi participe à un rassemblement anticolonial aux côtés de la Brigade anti-négrophobie. Lors de cet événement, elle a animé un atelier sur la résistance contre « racisme policier « . Ces activités suscitent des inquiétudes quant à son impact potentiel sur l’Assemblée nationale, si elle est élue le 7 juillet, en raison de son activisme controversé.
