Avec son attaque massive contre l’Ukraine, la Russie envoie un signal d’intransigeance

Avec son attaque massive contre l’Ukraine, la Russie envoie un signal d’intransigeance
Avec son attaque massive contre l’Ukraine, la Russie envoie un signal d’intransigeance

C’est “l’une des plus grandes attaques aériennes” du conflit que la Russie a lancé dimanche 17 novembre contre l’Ukraine. « cibler le réseau énergétique », rapports L’Indépendant de Kyiv.

La capitale Kiev a notamment subi sa première attaque massive de missiles depuis plus de deux mois, selon le site ukrainien anglophone. Des explosions ont été entendues dans de nombreuses villes du pays et aussi loin que les oblasts de Khmelnytskyi et de Volhynie, dans l’ouest de l’Ukraine. La Pologne a déployé des avions de combat pour préserver son espace aérien. Le bilan humain de l’attaque a atteint au moins sept morts et 19 blessés, selon L’Indépendant de Kyiv.

A l’orée de l’hiver, Moscou visait surtout « les infrastructures de production et de transport d’électricité à travers le pays », » déclare le ministre ukrainien de l’Énergie, Herman Halushchenko. « L’Ukraine s’attend depuis longtemps à une nouvelle tentative de destruction de son réseau énergétique. » souligne Le New York Times, me souvenir de ça « Des années d’attaques incessantes ont détruit environ 65 % des infrastructures énergétiques de l’Ukraine. »

“La réponse de Poutine”

«C’est la véritable réponse du criminel de guerre Poutine à tous ceux qui l’ont appelé et lui ont rendu visite récemment. Nous devons obtenir la paix par la force et non en jouant à l’apaisement. » a réagi le ministre des Affaires étrangères Andriy Sybiha, cité par L’Indépendant de Kyiv. Une possible référence à l’appel téléphonique entre le chancelier allemand Olaf Scholz et le président russe Vladimir Poutine du 15 novembre, le premier depuis décembre 2022.

En lançant plus de 200 drones et missiles, sa plus grosse salve depuis août dernier et la première de grande envergure depuis l’élection présidentielle aux Etats-Unis, le Kremlin montre aussi qu’il est «pas d’humeur à faire des compromis après la victoire de Donald Trump», commente le quotidien britannique Le Gardien.

Et ce, alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky se disait prêt, dans une interview diffusée samedi, à « tout faire pour que la guerre se termine l’année prochaine par la voie diplomatique ».

 
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