ABIR SULTAN/AFP
Trois suspects ont été arrêtés après le tir de deux roquettes samedi soir 16 novembre près du domicile de Netanyahu à Césarée, selon ses informations du dimanche 17 novembre.
INTERNATIONAL – Les services de police signalent un “montée sérieuse”. Trois suspects ont été arrêtés après le tir de deux roquettes, samedi 16 novembre au soir, dans la cour de la résidence privée du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui n’était pas présent sur les lieux, ont indiqué dimanche matin la police et le Shin Beth (service de sécurité intérieure). ). ). Aucune victime n’a été signalée.
L’incident s’est produit à Césarée, dans le centre du pays, précise le communiqué, précisant que le pouvoir judiciaire a ordonné l’interdiction de la publication d’informations sur l’enquête ou sur l’identité des suspects pour une période de 30 jours.
Le mouvement « anti-Bibi » accusé d’avoir alimenté l’attentat
« Vers 19 h 30 (18h30 à Paris)deux roquettes sont tombées dans la cour devant la résidence du Premier ministre »ont précisé la police et le Shin Bet vendredi soir. “Le Premier ministre et sa famille n’étaient pas chez eux”ajoutèrent-ils en évoquant « Une escalade dangereuse ».
Le président israélien Isaac Herzog a condamné l’incident et mis en garde contre cet incident. « une escalade de la violence dans l’espace public ». « Je viens de parler au chef du Shin Bet et j’ai insisté sur l’urgence de l’enquête » et mettre les auteurs face à leurs responsabilités “dès que possible”il a dit sur X.
Le président de la Knesset, Amir Ohana, a accusé le mouvement de protestation antigouvernemental d’avoir alimenté l’attaque. « L’écriture était sur les murs, dans les rues, dans les messages incendiaires et dans les manifestations »a écrit sur X.
La réforme judiciaire poussée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et ses alliés d’extrême droite a profondément fracturé le pays en 2023, donnant lieu à l’un des mouvements de protestation les plus importants de l’histoire israélienne. En plus d’abandonner la réforme, les manifestants réclament le départ de Netanyahu, accusé d’affaires de corruption. La réforme a été suspendue avec le début de la guerre contre le Hamas palestinien le 7 octobre 2023, mais le mouvement «anti-tante»surnom du premier ministre israélien, continue de mobiliser, même si les manifestations sont d’une importance mineure.
Une frappe de drone du Hezbollah sur cette même résidence
Le 22 octobre, un drone a été tiré en direction de cette même maison et a touché un “structure” de Césarée, a indiqué le bureau du Premier ministre. Egalement absent à ce moment-là, Netanyahu a ensuite accusé « Le Hezbollah, allié de l’Iran »avoir “tente” pour le tuer, lui et sa femme, en s’assurant qu’ils « Payer le prix fort ».
Trois jours plus tard, le mouvement islamique libanais, soutenu par Téhéran, revendiquait l’attaque. “Nous annonçons notre responsabilité pleine et exclusive dans l’opération de Césarée (…) qui a visé le criminel de guerre Netanyahu”a déclaré Mohammad Afif, responsable des relations avec les médias du mouvement.
Israël a lancé en septembre une offensive militaire au Liban pour neutraliser le Hezbollah dans les régions frontalières du sud du pays et permettre ainsi le retour, au nord de son territoire, des habitants déplacés par les roquettes lancées il y a plus d’un an.
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