Les renseignements intérieurs ont indiqué que le Premier ministre israélien et sa famille n’étaient pas chez eux au moment de l’incident.
Deux roquettes sont tombées devant la résidence privée du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui n’était pas sur place à Césarée, dans le centre du pays, ont annoncé samedi 16 novembre les services de sécurité israéliens, qui ont évoqué un « grave incident ».
“Deux roquettes sont tombées dans la cour devant la résidence du Premier ministre”, ont indiqué dans un communiqué la police et le Shin Bet, les services nationaux de renseignement, qui ont précisé que Benjamin Netanyahu et sa famille n’étaient pas chez eux au moment de l’attaque. l’attaque. épisode défini comme « grave ».
Une « escalade de la violence »
L’origine des tirs n’a pas été précisée. Le président israélien Isaac Herzog a condamné l’incident et mis en garde contre “une escalade de la violence dans la sphère publique”.
« Je viens de parler au chef du Shin Bet et j’ai insisté sur l’urgence d’enquêter » et de demander des comptes aux auteurs « le plus rapidement possible », a-t-il déclaré à X.
Un tir de drone en octobre
Le 22 octobre, un drone a été lancé en direction de cette même résidence et a touché une « structure » à Césarée, a indiqué le cabinet du Premier ministre.
Egalement absent à l’époque, Benjamin Netanyahu a ensuite accusé “le Hezbollah, allié de l’Iran” d’avoir “tenté” de l’assassiner lui et sa femme, assurant qu’ils “en payaient le prix”.
Trois jours plus tard, le mouvement islamique libanais, soutenu par Téhéran, revendiquait l’attaque. “Nous annonçons notre pleine et entière responsabilité dans l’opération de Césarée (…) qui a visé le criminel de guerre Netanyahu”, a déclaré Mohammad Afif, responsable des relations avec les médias du mouvement.
Israël a lancé en septembre une offensive militaire au Liban pour neutraliser le Hezbollah dans les régions frontalières du sud du pays et permettre ainsi le retour, au nord de son territoire, des habitants déplacés par les roquettes lancées il y a plus d’un an.
Le mouvement libanais a lancé un « front de soutien » au Hamas le 8 octobre 2023, au lendemain des attentats sans précédent du 7 octobre du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, qui ont déclenché la guerre à Gaza.