A la tête de son association, Pour le Peuple (PLP), Mays Mouissi, l’une des principales personnalités politiques de la province de Ngounié et particulièrement du département de Dola, actuel ministre de l’Economie et des Participations, dirigeait, depuis le 6 novembre, une campagne locale pour galvaniser ses partisans. Défendant le « oui » lors du référendum du 16 novembre 2024, il a appelé, à travers cette campagne dynamique, à chacun d’accorder son vote à la nouvelle Constitution.
Le président de Pour le Peuple (PLP), Mays Mouissi, face aux populations de Ndendé. ©DR
Comme de nombreux acteurs politiques, de la société civile et même des simples gabonais, le leader de l’association Pour le Peuple (PLP), Mays Mouissi, actuel ministre de l’Economie et des Participations et son équipe de campagne étaient sur le terrain depuis le 6 novembre, pour convaincre sur leur choix de “Oui» lors du référendum. Depuis le lancement de la campagne, leur intense excursion a eu lieu dans au moins 21 villages de la région de Ngounié pour expliquer les mérites de «Oui» à la nouvelle Constitution.
Instantanés des activités de la campagne référendaire de Mays Mouissi à Ngounié. ©DR
Entre rencontres citoyennes, porte-à-porte et échanges, Mays Mouissi et son équipe ont parcouru tous les quartiers de Ndendé, les villages environnants et les camps de base d’Olam, mobilisant massivement les populations.
Son équipe a organisé une série d’activités de sensibilisation à travers les quartiers de Ndendé et tous les villages du département de Dola, dans la province de Ngounié. “Ces actions ont permis de partager les avancées proposées par le nouveau projet de Constitution et de susciter une mobilisation massive en faveur du « Oui ». a déclaré un membre de l’équipe de campagne de Mays Mouyissi.
Les quartiers Poto Poto, Montagne-Sainte, Camp TP, Malaba I, Malaba II, Mivingui ont notamment été le lieu de rencontres citoyennes, offrant des opportunités d’échanges directs entre l’équipe de campagne et les populations. Tout cela a permis de clarifier les enjeux du projet, de répondre aux questions des citoyens et de mettre en avant les bénéfices attendus de cette réforme. Des bénéfices basés essentiellement, expliquent-ils, sur «le renforcement des libertés fondamentales, la consolidation des institutions démocratiques, la mise en place de mécanismes de gouvernance plus transparents et équilibrés».
La campagne s’est également étendue aux villages situés le long des axes Ndendé-Tchibanga, Ndendé-Doussala, Ndendé-Lebamba, Ndendé-Mouila et Moabi. Dans ces localités, des échanges spécifiques ont également eu lieu avec les commerçants de Mouila et les employés des camps de base d’Olam à Mbadi et Ferra. Par ailleurs, Mays Mouissi a également eu des rencontres avec des représentants des communautés Fang, Punu, Nzebi et Woumbou résidant dans le département de Dola afin de «pour magnifier l’unité nationale et le vivre ensemble».
Considérant que le 16 novembre est «une rencontre décisive pour marquer un tournant dans l’histoire politique et démocratique du Gabon», le groupe de Mays Mouissi a multiplié ses activités, marquant une mobilisation générale autour du référendum dans la province de Ngounié, précisément dans le département de Dola. Ce qui, pour Mays Mouissi et sa famille, marque «une étape essentielle dans la construction d’un Gabon uni, démocratique et plus stable».