Source d’espoir pour des millions de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, Leqembi, un traitement capable de ralentir le déclin cognitif, a été autorisé jeudi dans l’UE. L’Agence européenne des médicaments, qui avait initialement bloqué la commercialisation de ce médicament, le recommande désormais aux patients aux premiers stades de la maladie.
Leqembi, c’est le nom sous lequel il est commercialisé, est administré par voie intraveineuse toutes les deux semaines. Son principe actif, le lécanemab (ou BAN2401), est un anticorps monoclonal (produit en laboratoire pour traiter des maladies spécifiques) qui réduit les dépôts protéiques, caractéristiques de la maladie d’Alzheimer, qui se forment autour des neurones et les détruisent. Ce sont ces plaques qui conduisent à des pertes de mémoire puis, progressivement, à l’incapacité d’effectuer les activités quotidiennes, de parler et enfin à des dysfonctionnements de l’organisme.
Ce médicament est réservé aux patients n’ayant pas encore atteint un stade avancé de la maladie et présentant de légers troubles cognitifs ou une démence légère. Leqembi pouvant provoquer une hémorragie cérébrale, il ne sera prescrit qu’aux patients possédant une ou aucune copie du gène ApoE4, un type de gène connu comme facteur de risque d’hémorragie cérébrale.
Pour l’instant, Leqembi est disponible aux États-Unis, au Japon et en Chine. Il a également été approuvé par le régulateur britannique en août 2024.
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