une « pause tactique » dans les bombardements israéliens sur la route de Gaza ne signale pas une possible trêve

une « pause tactique » dans les bombardements israéliens sur la route de Gaza ne signale pas une possible trêve
une « pause tactique » dans les bombardements israéliens sur la route de Gaza ne signale pas une possible trêve

« pause tactique » Les bombardements sur une route de Gaza, annoncés de manière assez vague par l’armée israélienne dimanche matin, ne signalent en rien une éventuelle trêve : il s’agit seulement d’un ajustement local du siège imposé à l’enclave.

L’armée promet de cesser ses bombardements douze heures par jour, sur une route qui mène du poste frontière de Kerem Shalom (Sud) à l’hôpital européen de Rafah. Elle entend ainsi lever certains des obstacles qu’elle impose à l’acheminement de l’aide humanitaire par les agences onusiennes.

Depuis le 6 mai, Israël a fermé le poste frontière de Rafah entre l’Égypte et Gaza et contrôle seul toute l’acheminement de l’aide dans l’enclave, principalement distribuée par cette route. Depuis, y conduire s’apparente régulièrement à la roulette russe.

L’armée s’est publiquement moquée de l’ONU, l’accusant de ne pas livrer aux Gazaouis l’aide qu’elle laissait passer par Kerem Shalom. Elle reconnaît aujourd’hui que ses propres tirs ont entravé ces livraisons, tout comme les attaques des bandes armées, devenues de plus en plus nombreuses depuis l’assaut israélien sur Rafah. Cette fermeture a déplacé un million de personnes, poussé l’administration embryonnaire du Hamas qui y survivait dans la clandestinité et fait voler en éclats l’architecture de l’aide internationale construite au fil des mois dans le sud de l’enclave.

Pendant un mois, Israël a donné la priorité à Kerem Shalom aux convois de nourriture transportés par des entrepreneurs gazaouis et vendus sur les marchés, sans coopération avec les humanitaires ni avec l’Autorité palestinienne. Depuis deux semaines, il a amené vers Gaza des milliers de camions bloqués sous le soleil à la frontière égyptienne depuis le 6 mai, les redirigeant vers Kerem Shalom.

Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a critiqué dimanche l’annonce de l’armée, estimant que toute notion de ” casser “, « notamment pour les livraisons humanitaires », risquait de saper l’effort de guerre. A la tête de la police, partisan du nettoyage ethnique à Gaza, M. Ben Gvir a soutenu les voleurs de grands chemins israéliens qui attaquent en Cisjordanie des camions transportant de la nourriture vers l’enclave palestinienne assiégée. L’armée a immédiatement annoncé, après ces critiques, que « Les combats à Rafah continuent. »

 
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