Ce que contient la déclaration finale pour mettre fin à la guerre

Ce que contient la déclaration finale pour mettre fin à la guerre
Ce que contient la déclaration finale pour mettre fin à la guerre

Le sommet de la paix en Ukraine organisé en Suisse s’est terminé ce dimanche, sans la participation de Moscou.

La grande majorité des participants se sont mis d’accord sur une déclaration finale.

Le texte publié réaffirme l’intégrité de l’Ukraine, mais appelle à inclure la Russie dans les négociations.

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Plus de deux ans de guerre en Ukraine

C’est un message fort. La grande majorité des pays participant au premier sommet pour la paix en Ukraine organisé en Suisse se sont mis d’accord sur une déclaration finale ce dimanche 16 juin, après deux jours de discussions. Dans une déclaration commune, près de 80 des pays présents ont réitéré leur soutien à la « souveraineté, indépendance et intégrité territoriale » de l’Ukraine, tout en reconnaissant que Moscou devra être impliqué dans les discussions pour parvenir à « à une paix durable et juste ».

Pas de capitulation de l’Ukraine

Alors que le Kremlin a posé vendredi la capitulation de l’Ukraine comme condition des négociations, les participants au sommet ont réitéré que l’intégrité territoriale du pays envahi doit être respectée dans tout accord visant à mettre fin à la guerre. Mais « Réaliser la paix nécessite la participation et le dialogue entre toutes les parties »comme l’ont noté les participants à cette déclaration commune dont l’AFP a obtenu copie.

Il faut dire que la Russie, qui n’a eu de cesse de dénigrer la rencontre, n’était pas à la table des négociations qui se sont déroulées dans la station balnéaire suisse du Burgenstock. Une absence déplorée par plusieurs des participants à ce sommet, notamment l’Arabie saoudite et le Kenya. Selon un décompte visible sur l’écran officiel en salle de presse, 84 pays et institutions ont soutenu la déclaration finale. Aucun membre des BRICS, ce groupe proche de Moscou, n’en fait partie.

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Ce qui n’a pas empêché l’immense majorité des participants réunis depuis samedi dans un complexe hôtelier de se mettre d’accord sur «des mesures concrètes » dans certaines régions, “avec un engagement accru de la part des représentants de tous les partis.” Celles-ci s’appuient essentiellement sur les points du plan de paix de Volodymyr Zelensky présenté fin 2022 qui fait consensus et sur les résolutions de l’ONU. La sécurité alimentaire, la sécurité nucléaire et certains droits fondamentaux sont particulièrement concernés.

Ainsi, le communiqué souligne que « La sécurité alimentaire ne doit en aucun cas être militarisée », tandis que l’invasion de l’Ukraine a eu des répercussions dramatiques sur l’approvisionnement en blé. Les discussions ont porté non seulement sur la destruction de terres fertiles, mais également sur les risques posés par les mines et les munitions non explosées. « Trouver une solution politique en Ukraine reste crucial pour stabiliser les prix alimentaires sur le marché mondial. » a souligné la Suisse.

Sécurité nucléaire et alimentaire

Le groupe de travail a également abordé la question de la sûreté nucléaire, l’une des priorités de cette réunion pour Paris. Le texte final appelle donc l’Ukraine à disposer d’un « contrôle souverain total » sur la centrale nucléaire de Zaporizhia, tombée aux mains des Russes en mars 2022. Enfin, les participants exigent la libération « par échange complet » prisonniers de guerre, mais aussi « de tous les enfants ukrainiens déportés et déplacés illégalement ». Pour rappel, les expulsions d’enfants des zones occupées placent Vladimir Poutine sous mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale depuis plus d’un an. Le texte appelle également au retour en Ukraine de tous les civils ukrainiens illégalement détenus.

DOCUMENT LCI – Des enfants ukrainiens déportés témoignentSource : Infos TF1

Autant de pistes visant à mettre fin au plus grand conflit européen depuis la Seconde Guerre mondiale et qui pourraient permettre à la Russie de négocier la paix au plus vite. “demain”, comme l’a souligné Volodymyr Zelensky. À condition que cela “se retire” du territoire ukrainien. Une proposition qui a déjà été écartée par le chef du Kremlin. Dans le même temps, le porte-parole de Vladimir Poutine a déclaré qu’il appartenait à Kiev de “réfléchir à” à l’appel à la capitulation lancé vendredi par le président russe. Il semble que, comme l’a souligné le président du Kosovo, Vjosa Osmani, Moscou “n’est pas intéressé par la paix.”


FS

 
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