Invité de France 3, ce dimanche 16 juin, Jean-Luc Mélenchon s’est défendu de toute « purge » dans l’éviction de figures insoumises, comme Raquel Garrido et Alexis Corbière, dans la course aux législatives.
« Et moi, est-ce que je me plains d’être purgé ? Dans Dimanche dans Politique, Jean-Luc Mélenchon est revenu sur les accusations de « purge » dont il fait l’objet après que certains anciens députés insoumis historiques ont été écartés des prochaines élections législatives.
« Je ne suis pas candidat. J’aurais pu, ça aurait pu être intéressant [d’être candidat]. Mais comme il y a cent circonscriptions en moins, il n’y en a pas pour moi. Et je ne viens pas ici pour pleurer et crier des insultes. Chacun doit faire l’effort de dire : « Le Nouveau Front Populaire d’abord, la victoire d’abord, ma personne ensuite. C’est mon cas”, a-t-il expliqué sur France 3.
« Nous parlons d’une purge. Mais finalement si les gens qui ont un désaccord avec le grand leader n’étaient pas investis, on n’aurait pas investi François Ruffin, qui a eu des propos très durs à mon égard, ni Clémentine Autain”, a-t-il ajouté.
“Ils n’ont pas manifesté en 2017 ni en 2022”
« Ni Mme Garrido ni M. Corbière n’ont protesté en 2017 ou 2022 lorsque notre conseil les a nommés et les a parachutés dans des circonscriptions où se trouvaient d’autres candidats du terrain. Donc je ne vois pas pourquoi on aurait un système de nomination à vie», a encore réagi Jean-Luc Mélenchon.
Dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 juin, la France Insoumise a communiqué la liste des candidatures aux élections législatives. Alexis Corbière, Danielle Simonnet, ainsi que Raquel Garrido (Seine-Saint-Denis), Hendrik Davi (Bouches-du-Rhône) et Frédéric Mathieu (Ille-et-Vilaine) ne sont pas inclus dans cette liste.
Alexis Corbière et Raquel Garrido, Danielle Simonnet, ainsi qu’Hendrik Davi à Marseille, assurent qu’ils sont toujours candidats dans leurs circonscriptions, même s’ils n’ont pas été investis par la France Insoumise.
Clément Boutin Journaliste BFMTV
