AAu début, Hitler les méprisait. Ces Jeux n’étaient pas « rien d’autre qu’une invention des juifs et des francs-maçons » ! Ils avaient été attribués en 1931 à la détestée République de Weimar à laquelle il mit fin. Dans une certaine mesure, il n’a pas renoncé à cet engagement, comme à tous les traités signés par ce régime. Alors Goebbels l’a convaincu. Son ministre de la Propagande en a vite compris l’intérêt.
Deux mois après son accession au pouvoir, Hitler recevait Theodor Lewald, le chef du Comité olympique allemand, qui alignait des chiffres convaincants : aux Jeux de 1932, les Allemands se classaient neuvièmes, avec trois médailles d’or, quand les Italiens du Duce terminaient deuxièmes avec douze titres. La France termine troisième. La fierté d’Hitler en prend un coup. A moitié juif du côté de sa mère…
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