L’Italie renverse l’Albanie lors de son premier match

L’Italie renverse l’Albanie lors de son premier match
L’Italie renverse l’Albanie lors de son premier match

Nicolo Barella a inscrit ce samedi le deuxième but de l’Italie, le but vainqueur, contre l’Albanie dans le groupe B de l’Euro 2024.

AFP

Il faut plus qu’un début désastreux et un « mur rouge » de supporters albanais survoltés pour faire douter l’Italie : les champions d’Europe en titre, menés après 23 secondes de jeu, ont dominé l’Albanie 2-1, samedi à Dortmund.

Trois ans après son sacre inattendu à Wembley, la Nazionale – qui a eu du mal à se qualifier pour défendre son titre en Allemagne – s’est fait peur pendant une dizaine de minutes, avant de maîtriser aisément une Albanie terne.

L’Italie n’aurait pas pu connaître un pire début de son Euro 2024. Elle a concédé, lors de la deuxième action du match, le but le plus rapide de l’histoire dans une phase finale d’un Championnat d’Europe après une bourde de Federico Dimarco. Le défenseur de l’Inter Milan, sur une touche trop faible envers Alessandro Bastoni, a idéalement lancé Nedim Bajrami vers le but de son équipe. L’ancien international suisse U21, formé à Grasshopper avant de poursuivre sa carrière en Italie, d’une violente frappe au premier poteau, a trompé Gianluigi Donnarumma et envoyé les 50’000 supporters vêtus de rouge et arborant la traditionnelle “à la septième journée”. qeleshe » en feutrine blanche.

Deux buts en cinq minutes

Même dans sa configuration assise pour cet Euro, le « Mur jaune », l’impressionnante tribune habituellement occupée par les supporters du Borussia Dortmund, devenu rouge pour l’occasion, a fait trembler le Westfalenstadion et sans doute tout le football italien. Bajrami a détrôné le Russe Dmitri Kirichenko, auteur jusqu’alors du but le plus rapide de l’histoire lors de l’Euro 2004 après 67 secondes de jeu, contre la Grèce au stade de l’Algarve au Portugal.

Mais au lieu de lui redonner confiance, ce but a complètement paralysé l’Albanie, qui dispute en Allemagne le deuxième tournoi majeur de son histoire après l’Euro 2016. Les Aigles, 66èmes au classement FIFA, ont vite replié leurs ailes face à une Italie qui, malgré le manque de certitudes, notamment offensives, avant ce tournoi, ne se posait plus de questions.

Il n’a fallu qu’une dizaine de minutes pour que la Nazionale égalise sur un corner, joué en deux temps entre Lorenzo Pellegrini et Dimarco, et repris au second poteau par Alessandro Bastoni (11e). L’équipe de Luciano Spalletti a doublé la mise dès la 16e minute grâce à une superbe frappe de Nicolo Barella qui a fait taire l’imposant contingent albanais dans les tribunes et a fait doubler à nouveau le timide « Italia, Italia ».

Strakosha sauve les Albanais du pire

Les champions d’Europe, en pleine maîtrise à l’image de leur milieu de terrain magistralement orchestré par Jorginho et Barella, auraient pu alourdir le score avant la pause. Mais ils se sont heurtés à Thomas Strakosha, préféré à Etrit Berisha. Le gardien de Brentford a d’abord dévié une tentative de Davide Frattesi (32e) sur son poteau gauche puis s’est placé devant Gianluca Scamacca, démarqué (38e).

Au retour des vestiaires, l’Italie reprenait sa domination mais ne parvenait pas à se mettre à l’abri, malgré une frappe des 20 mètres de Chiesa qui manquait de peu le cadre (60e). L’Albanie pensait même pouvoir obtenir le match nul à la 90e minute sans une déviation décisive de Donnarumma devant Rey Manaj.

Si l’Italie a bien négocié ce match piège et a vite oublié sa crainte initiale, elle devra se montrer plus réaliste face à l’Espagne – victorieuse de la Croatie 3-0 samedi – 20 juin pour ce qui devrait être la finale de ce groupe b.

(AFP)

 
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