au sommet suisse, Zelensky souhaite une « paix juste le plus rapidement possible »

au sommet suisse, Zelensky souhaite une « paix juste le plus rapidement possible »
au sommet suisse, Zelensky souhaite une « paix juste le plus rapidement possible »
URS FLUELER / AFP “Ensemble, nous faisons le premier pas vers une paix juste”, a espéré le président ukrainien lors du sommet organisé pour trouver une voie vers la fin de la guerre en Ukraine.

URS FLUELER / AFP

“Ensemble, nous faisons le premier pas vers une paix juste”, a espéré le président ukrainien lors du sommet organisé pour trouver une voie vers la fin de la guerre en Ukraine.

INTERNATIONAL – Un nouvel espoir. Après une visite au G7 italien, la venue du président ukrainien Volodymyr Zelensky en Suisse pour le premier sommet sur la paix en Ukraine était particulièrement attendue ce samedi 15 juin. Sur place, le chef de l’Etat en guerre a une nouvelle fois partagé son espoir d’atteindre « une paix juste le plus rapidement possible ».

Voulant profiter du sommet suisse, où la Russie n’est pas présente, pour poser les premières pierres d’un processus de rétablissement de la paix, Volodymyr Zelensky s’est montré clair : “Tout ce qui sera convenu (lors de ce sommet) fera partie du processus (…) dont nous avons tous besoin.”

L’Ukraine et près de 90 pays se sont en effet réunis pour tenter de trouver une solution au conflit débuté en février 2022. Sans la Russie et la Chine, la mission s’annonce périlleuse, sans pour autant arrêter l’élan du président ukrainien. , certain que « nous verrons l’histoire s’écrire lors de ce sommet ».

Déclaration finale en bonne voie

Pour le chef de l’Etat ukrainien, “le monde est plus fort” comme Vladimir Poutine, qui a pour sa part posé vendredi la capitulation de l’Ukraine comme condition des pourparlers. Des demandes rejetées par Kiev et ses alliés, comme ce samedi par la chef du gouvernement italien Giorgia Meloni qui les a qualifiées de “la propagande”. Un avis suivi par Emmanuel Macron, qui considérait qu’un « une telle paix ne peut pas être une capitulation ukrainienne », « il y a un agresseur et une victime ».

En réponse lointaine au président russe, Volodymyr Zelensky a déclaré samedi qu’il ferait des propositions de paix à Moscou une fois qu’elles auraient été acceptées par la communauté internationale. “Lorsque le plan d’action sera sur la table, accepté par tous et transparent pour le peuple, alors il sera communiqué aux représentants de la Russie, afin que nous puissions réellement mettre fin à la guerre”a-t-il déclaré à l’ouverture du sommet.

La réunion, qui s’est tenue dans le complexe ultra-chic de Burgenstock, perché au-dessus du lac des Quatre-Cantons, a débuté samedi en fin d’après-midi par une séance plénière avant un dîner. A l’heure actuelle, la déclaration finale est encore en discussion, mais le terme « Agression russe » Et “intégrité territoriale” de l’Ukraine figurerait dans la dernière version du projet de déclaration, selon l’agence suisse Keystone-ATS, citant une source ukrainienne bien informée.

Absences constatées

Dimanche, trois sujets seront abordés en groupes de travail : la sûreté nucléaire, la liberté de navigation et la sécurité alimentaire, et les aspects humanitaires, notamment le sort des enfants ukrainiens déportés vers la Russie.

Des points sur lesquels le président français a insisté, pour lesquels « sécuriser la situation autour de la centrale nucléaire de Zaporizhia » et rejeter « toute complaisance concernant les attaques visant des cibles et des infrastructures en Ukraine » sont des priorités.

Afin d’avoir un maximum de soutien et d’impact sur la suite du processus lors de ce premier sommet, la Suisse a tenté d’inviter autant de pays que possible, avec plus ou moins de succès. Parmi les pays émergents des Brics, seule l’Arabie Saoudite a envoyé son chef de la diplomatie. Le Brésil, l’Inde et même l’Afrique du Sud ont amené des délégations de rang inférieur. Finalement, Pékin a refusé d’envoyer un émissaire en l’absence de Moscou.

Par ailleurs, un deuxième sommet pour la paix en Ukraine est déjà prévu, auquel Kiev espère cette fois-ci la participation d’une délégation russe. ” Nous devons parler à l’ennemi », a lancé la présidente slovène, Natasa Pirc Musar, consciente des limites d’un tel processus sans les Russes à la table des négociations.

Voir aussi sur Le HuffPost :

La lecture de ce contenu peut entraîner le dépôt de cookies par l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte tenu des choix que vous avez exprimés concernant le dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies « Contenu tiers » en cliquant sur le bouton ci-dessous.

Lire la vidéo

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV ce que cela signifie pour les voitures électriques
NEXT Veille de tornades au réservoir Gouin, Wemotaci, Opitciwan et Parent