ce spectacle que je ne voulais pas voir – .

ce spectacle que je ne voulais pas voir – .
ce spectacle que je ne voulais pas voir – .

Et ce vendredi, j’étais dans cet état d’esprit, mais il y avait Lara Fabian au Centre national des Arts (CNA) à Ottawa.

Disons d’emblée que je ne suis pas un ventilateur de Lara, tout comme toutes ces divas à grosse voix de la classe de Céline Dion ou encore Barbra Streisand.

Je suis plutôt du genre Luce Dufault, Karo Laurendeau, Kim Richardson ou Laurence Jalbert. J’aime quand ça me gratte un peu. Quand la voix que j’entends provoque des frissons.

Je sais, c’est terrible à dire, mais Lara ou Céline me laissent indifférente. Je ne dis pas qu’ils n’ont pas de belles voix, bien au contraire. Je te dis juste que ce n’est pas ma tasse de thé.

Cela dit, je n’avais vraiment pas envie de voir ce spectacle de Lara Fabian qui s’arrêtait pendant deux soirs à la salle Southam du CNA (elle sera sur scène ce samedi).

D’ailleurs, je précise que je venais de passer la journée sur le site du Festival franco-ontarien à Ottawa, alors autant vous dire que je rêvais d’un bon burger grillé, d’une bière bien fraîche et du confortable canapé dans mon salon.

Lara Fabien (Sylvain Mayer/Le Nouvelliste)

Pour la cause

La chanteuse a récemment entrepris une mini tournée canadienne qui l’a déjà conduite à Trois-Rivières et à Montréal avant de s’arrêter à Ottawa pendant deux soirées et au Grand Théâtre de Québec, lundi et mardi.

Après cette brève visite, elle déposera ses valises pour reprendre la tournée, en Europe cette fois, le 4 octobre en France puis terminera sa liste de concerts à Paris, le 7 décembre.

Et voilà, une visite rare du chanteur d’origine belge à Ottawa, à ne pas manquer, semble-t-il.

C’est donc un peu à contrecœur que j’ai quitté mon douillet refuge de Gatineau pour m’asseoir — d’ailleurs très confortable — dans la grande salle de spectacle située au cœur du centre-ville d’Ottawa.

Comme on dit dans la profession, je me suis dévoué pour la cause.

Lara Fabian a ravi vendredi soir son public dans la capitale fédérale. Elle y sera encore ce soir. (Sylvain Mayer/Archives Le Nouvelliste)

Un beau moment

Je dois humblement admettre que le mal-être s’est vite transformé en bonheur.

Une joie difficile à décrire puisque j’ai dû me convaincre que j’avais pris la bonne décision et que j’aimais beaucoup ce que j’entendais et voyais sur scène.

Cette fille sait chanter, mais plus que cela, elle le fait de toute son âme et de tout son cœur.

Il n’y a aucun doute sur sa passion pour le chant, pour partager sa musique avec le public et un public qui en redemande.

Lara, comme toute elle Ventilateurs l’appelle affectueusement, a brillé sur la scène d’Ottawa.

Tout de rouge vêtue, accompagnée d’un orchestre complet comprenant une section de cordes de haut niveau, elle a interprété tous ses grands succès, dont Ta douleur, un premier extrait d’un nouvel album qui nous est promis d’ici la fin de l’année. Il faut dire que le dernier effort enregistré de Lara Fabian remonte à 2019 avec l’album Papillon(s).

La musique de Lara se prête à la fois à des orchestrations et à des interprétations complexes a cappella et elle n’a pas boudé son plaisir en jouant sur toutes ces scènes durant ses deux heures de prestation. Nous avons également pu apprécier cette belle complicité qu’elle entretient avec son directeur musical et pianiste, Emmanuel Pitois.

Des essentiels comme Je t’aime, je suis malade, Humana Et J’aimerai encore faisaient évidemment partie de son setlist.

À ma grande surprise, Lara n’est pas très bavarde sur scène. Je m’attendais à l’entendre discuter avec nous plus souvent. Bien sûr, elle partage quelques mots avec son public, mais rien d’exagéré. Juste de quoi raconter quelques anecdotes sur les titres qu’elle nous propose ou, évidemment, remercier son public d’être toujours là.

Il ne reste donc que deux chances de voir Lara sur nos terres et c’est au Grand Théâtre de Québec que ça se passe, lundi et mardi. Et je le suggère fortement.

 
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