Une mobilisation de jusqu’à 350 000 opposants à l’extrême droite est attendue dans les rues ce week-end.
Le ministère de l’Intérieur mobilise 21 000 policiers et gendarmes.
Les opposants à l’extrême droite descendent ce samedi dans les rues partout en France à l’appel des syndicats, des associations et de la gauche du « Nouveau Front populaire », déjà ébranlée par des accusations de “purge” au sein de LFI. Près de 200 points de rendez-vous ont été fixés dans 95 départements, selon un communiqué de la CGT qui appelle à «un élan démocratique et social » avec quatre autres syndicats CFDT, UNSA, FSU et Solidaires. Des dirigeants de gauche ont également appelé à se joindre aux cortèges.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a publié vendredi 14 juin une note où il exprime sa crainte d’altercations entre “l’ultra-droite” Et “l’ultra-gauche. Il encourage les préfets à être « particulièrement attentif à la protection des personnes et des biens pour garantir, avec tact mais fermeté, l’ordre républicain. » Un important dispositif de sécurité est en place ce samedi 15 juin. Environ 21 000 policiers et gendarmes seront mobilisés samedi.
Dans toute la France, près de 350 000 participants sont attendus. A Paris, le cortège s’élance à partir de 14 heures depuis la place de la République en direction de Nation. Selon une source proche du dossier, “trois villes attendent plus de 10 000 participants avec des craintes de débordements : Toulouse, Marseille et Rennes”.
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