en octobre, la hausse des prix de l’électricité a provoqué une hausse de l’indice des prix

en octobre, la hausse des prix de l’électricité a provoqué une hausse de l’indice des prix
en octobre, la hausse des prix de l’électricité a provoqué une hausse de l’indice des prix

L’indice de la consommation reflète, au mois d’octobre, la crise aiguë qui a frappé la Nouvelle-Calédonie. Si les prix enregistrés par l’ISEE ont augmenté de 0,7%, c’est principalement dû au prix de l’énergie, qui a fortement augmenté pour sauver le système électrique. Autres causes : le ticket de bus volé dans la métropole de Nouméa et les produits manufacturés devenus plus chers.

Cela correspond davantage aux sentiments négatifs des Calédoniens. L’indice des prix à la consommation d’octobre a affiché une hausse de 0,7%, tandis que celui de septembre a affiché une baisse de 0,5%. L’Institut de statistique et d’études économiques attribue cette hausse aux prix de l’énergie, qui ont augmenté de +2,7% après avoir déjà augmenté en septembre (+0,7%).

Une accélération”tirée essentiellement par une hausse notable de 10,1% du prix de l’électricité”, précise Isee. Le Congrès a adopté trois augmentations successives, dans le but de rééquilibrer les recettes et les dépenses du système électrique calédonien. Le premier est entré en vigueur le 1ET Octobre – les deux autres sont prévus pour octobre 2025 et octobre 2026.

Cette fois, les prix à la pompe allègent un peu la facture : ils baissent de 2,5%, notamment le diesel (-3,7%). Même chose pour le gaz, qui a diminué de 1,3 %. Or, sur un an, les prix de l’énergie ont augmenté de 1,8%.

La hausse de l’indice de la consommation en octobre est également tirée par les produits manufacturiers : +1,3%. Il est vrai qu’en septembre le ton était à la baisse (-1,8%), avec les soldes de saison fraîche. Cette hausse est particulièrement douloureuse dans les rayons de l’ameublement (+9,4%), du gros électroménager (+7,1%), de l’habillement (+5,9%) ou encore des jouets (+4,6%).

Par ailleurs, +0,4% au niveau des services. Et pour cause : l’ISEE est « la hausse record des prix du transport terrestre de personnes (+ 23,4 %)”. Traduction, le bus ! Face à la crise actuelle, le réseau Tanéo de la métropole de Nouméa a été réorganisé de telle sorte que le ticket de bus est devenu l’un des plus chers au monde.

Toujours dans la fonction publique, “Les services d’élimination des déchets ménagers de certaines communes de la Grande Nouméa participent à cette hausse (+9,1%) en revenant, au troisième trimestre, à leurs tarifs d’origine.” Compte tenu de la situation à partir du mois de mai, ils ont connu un ajustement. Dans cette litanie inflationniste, l’institut fait également état d’une hausse des prix du transport maritime de passagers (+7,2%), du divertissement (+0,7%), de l’assainissement (+0,4%).

En revanche, la nourriture ne bouge pas. Cette stabilité “masque une baisse significative des prix des légumes (- 5,6 %) qui s’explique par la forte saison de production de produits maraîchers (tomates, salades, concombres, choux chinois) et de fruits (- 1,2 %) ». Ceci est contrebalancé par la hausse des produits sucrés liée à la nouvelle taxe (+2%), des huiles alimentaires (+2,3%), du poisson (+1%)…

On note une hausse des prix de l’alcool (+0,7% pour les spiritueux forts et +0,6% pour le vin). Mais – 0,3% sur la bière. La taxe sur le sucre en vigueur du 1ET Septembre explique également pourquoi les boissons hygiéniques ont augmenté de 3,1 %.

Au cours des douze derniers mois, les prix à la consommation ont augmenté de +1,9%, selon l’indicateur ISEE. Avec un coup dur pour l’alimentation, +7,3%. Parmi les mauvaises nouvelles figure également l’effet de l’inflation sur les familles les plus pauvres. En octobre l’évolution des prix pour les 20% de familles les plus défavorisées (+1,2%) « est nettement supérieur à celui de l’ensemble des familles calédoniennes (+ 0,7 %). Cette différence vient principalement de la nourriture et des services.

Ces familles sont par exemple moins touchées par la baisse des prix des légumes que par la hausse des prix des bus. La conclusion de l’ISEE est attendue, mais inquiétante.

Lorsque l’on compare ces indices sur une base annuelle, on constate que l’écart se creuse entre les familles modestes (+3%) et l’ensemble des familles calédoniennes (+1,9%).

Synthèse Isee, indice de consommation d’octobre 2024

 
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