Les spécialistes aiment à l’appeler l’autre élection américaine. “C’est le début de la grande épopée”souligne Le Trotteur français. Dimanche le Prix de Bretagne marque le début des qualifications du Prix d’Amérique. Grande nouveauté de cette nouvelle saison : les quatre premiers, et plus seulement les trois premiers, des quatre courses qualificatives, obtiendront leur ticket pour la « Belle », fin janvier.
Le Prix de Bretagne America Races Q1 (niveau Groupe 2) est la première des quatre « B » (Prix de Bretagne, Bourbonnais, Bourgogne et Belgique), épreuves « stars » du circuit « Amérique Races ». Cette épreuve se dispute sur la distance principale (2 700 m), celle du Prix d’Amérique. Il manque trois grands absents : Idao de Tillardvainqueur de l’America Prize, fait une impasse stratégique comme son challenger Vas-y garçonalors queRêve de cheval, l’autre trotteur de l’année, risque de manquer l’intégralité du meeting pour raisons de santé.
La liste des 18 partants vient d’être dévoilée
Ce triple package laisse la porte ouverte à un florilège d’excellents challengers. La preuve : huit des dix-huit partants sont déjà millionnaires. Comme d’habitude, l’Ouest représentera le gros du peloton avec quatorze chevaux. Un match dans le match entre la Normandie et les Pays de la Loire ! Ne cherchez pas de Breton, il n’y en a pas. La petite fissure Gaspar d’Angis que Jean-Michel Baudouin soit un hongre (castré), cela le coupe aussi de l’Amérique.
Sept chevaux normands, sept chevaux de Loire
Côté normand,Hokkaido Jiel a Ampia Mede SMles dauphins des prix américains 2023 et 2024, c’est force 7. Côté Loire, Hussard de Landret (titulaire du titre) à Baie de pute (vainqueur du Prix d’Amérique 2023), ils seront sept. A souligner, deux entraîneurs présentent deux chances : Nicolas Bazire, qui vient d’hériter de la quasi-totalité des chevaux de son père Jean-Michel (toujours aussi impérial au sulky), et Laurent Claude Abrivard.
Autour de ce beau monde, deux attractions : les étrangers et les K (4 ans). Le voici encore San Moteurla star suédoise, annoncée comme l’épouvantail l’année dernière. Quant à Kana de Beylev (William Bigeon) et Actif de temps Krack (Sébastien Guarato), ils côtoient leurs aînés. Attention au « J » (5 ans) quand même. Bref, tout semble très ouvert.