quelles solutions pour réguler les prix du mouton ? – .

Les marchés de bétail de la wilaya (région) de Djelfa, notamment les marchés de Hassi Bahbah, Birine et Ain Roumia, ont connu une augmentation notable des prix des moutons à l’approche de l’Aïd al-Adha de cette année par rapport à l’année dernière. ‘l’année dernière

Les augmentations varient entre 15 000 et 20 000 dinars algériens par tête de mouton, suscitant l’inquiétude des citoyens cherchant à acheter des moutons à des prix raisonnables.

La principale raison de cette augmentation est la demande accrue de moutons immédiatement après le mois de Ramadan, ainsi que d’autres facteurs économiques et sociaux qui ont eu un impact sur le marché en général.

Des éleveurs et des citoyens témoignent

De nombreux éleveurs sur les marchés de Djelfa ont confirmé que les prix n’avaient pas baissé comme certains l’avaient affirmé sur les réseaux sociaux, connaissant au contraire une augmentation comme le montre une enquête que nous avons réalisée sur le terrain.

Les éleveurs ont souligné que ces rumeurs visaient à semer la confusion parmi les citoyens, confirmant que la réalité sur les marchés indiquait clairement une augmentation des prix. Les craintes des consommateurs se sont accrues en raison de la forte hausse des prix des moutons, incitant de nombreux consommateurs à acheter leurs moutons plus tôt pour éviter les augmentations attendues à l’approche de l’Aïd.

Facteurs économiques et sociaux

Les commerçants de bétail des différents marchés de Djelfa estiment que la hausse des prix ne s’est pas limitée aux seuls moutons, mais a également concerné le bétail destiné aux événements, avec une hausse des prix de l’ordre de 10 000 dinars. Les moutons ont été vendus autour de 80 000 dinars, un prix élevé par rapport aux prix habituels.

Le rôle des intermédiaires et le coût de l’alimentation animale

L’éleveur Abdelkrim D. a souligné que la hausse des prix était due à la faiblesse de l’offre par rapport à une demande croissante, ainsi qu’à la hausse des prix de l’alimentation animale. Le prix de l’orge s’est élevé à 5 000 dinars le quintal et celui du son à 4 000 dinars le quintal.

Abdelkrim a également attribué la hausse des prix aux abus de certains partis qui bénéficient de quotas de produits subventionnés et les revendent ensuite à des prix élevés. Cela a entraîné une augmentation des coûts d’élevage du bétail, ce qui a également influencé les prix des moutons.

Le marché parallèle et les défis réglementaires

Abdelkrim a souligné la nécessité d’éliminer le marché parallèle du bétail, notant que les véritables éleveurs souffrent de l’entrée des commerçants saisonniers qui profitent de la période de l’Aïd pour réaliser des profits rapides. Ces commerçants saisonniers, qui exercent d’autres métiers tout au long de l’année, n’apparaissent sur les marchés qu’à l’occasion de l’Aïd, ce qui exerce une pression supplémentaire sur les éleveurs et les consommateurs.

Les propositions

Pour faire face à ces défis, éleveurs et commerçants proposent plusieurs mesures qui pourraient contribuer à stabiliser le marché et à améliorer la situation :

Renforcer la réglementation : les autorités doivent renforcer la régulation des marchés pour limiter les abus des intermédiaires et des saisonniers.

Subventionner l’alimentation animale : Fournir des aliments subventionnés aux éleveurs à condition que les avantages réels pour les éleveurs puissent réduire les coûts d’élevage et réduire les augmentations de prix.

Organisation du marché : la création de marchés organisés pour le bétail pourrait contribuer à une plus grande transparence des prix et à la prévention des monopoles.

La sensibilisation des consommateurs : lancer des campagnes de sensibilisation auprès des consommateurs sur la manière de choisir les moutons et sur des prix équitables pourrait contribuer à réduire l’impact négatif des rumeurs.

Dans ces circonstances, le consommateur reste le plus touché par la hausse des prix et les pratiques déloyales du marché, ce qui nécessite l’intervention des autorités pour réguler les prix et garantir aux citoyens des moutons à des prix abordables. Il reste à espérer que la situation s’améliorera avec le temps et la mise en œuvre de politiques appropriées pour assurer la stabilité du marché aux bestiaux avant les fêtes et occasions religieuses.

 
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