après une journée de tensions le nouveau Front populaire parvient à un accord « historique »

après une journée de tensions le nouveau Front populaire parvient à un accord « historique »
après une journée de tensions le nouveau Front populaire parvient à un accord « historique »

La gauche est unie pour les élections des 30 juin et 7 juillet. Ce jeudi soir, insoumis, socialistes, écologistes et communistes ont conclu un programme gouvernemental et des candidatures uniques dans les 577 circonscriptions.

Ce n’était pas gagné. La quatrième journée des négociations de la coalition de gauche qui s’est déroulée hier au siège des écologistes a été bien plus mouvementée que les jours précédents. Mais un accord a été trouvé. C’est le communiste Fabien Roussel qui est venu le clamer sur BFMTV. Il n’était pas tout à fait 21 heures lorsqu’il put « seulement un accord de gouvernement et des candidatures uniques dans les 577 circonscriptions » ont été enregistrés par les quatre principales formations politiques de gauche : LFI, PS, EELV et PCF : «C’est notre honneur de nous unir, je suis très fier de cet accord».

Mais la journée avait été particulièrement agitée au sein de la coalition de gauche. Notamment sur la répartition des circonscriptions. Si les grandes masses avaient été approuvées, chaque groupe voulait conquérir les circonscriptions les plus faciles à gagner. « Nous avions réparti les circos par qualité : du 1er au 100ème meilleur, du 100ème au 200ème… Nous avons appliqué 30% PS, soit 175 circos, sur toutes les sections»a assuré un parlementaire socialiste.

Les socialistes menacent…

La tension était telle que le PS a même demandé à ses premiers fédéraux dans tout le pays de se préparer à présenter 577 candidats. Une menace qui ne se matérialisera pas.

Vive le Front populaire !

Lancé comme une bouteille à la mer, dans la tempête dimanche soir, le Front populaire a été scellé en 4 jours. Félicitations aux partis, à leurs dirigeants, aux militants, au peuple pour cette victoire.

Maintenant, en campagne… pour gagner !… pic.twitter.com/yTCZAoYBVj

-François Ruffin (@Francois_Ruffin) https://twitter.com/Francois_Ruffin/status/1801319350801924502?ref_src=twsrc%5Etfw

La journée avait également été perturbée par l’intervention de la veille, au JT de France 2, de Jean-Luc Mélenchon qui a déclaré “capable” être Premier ministre. Toutefois, le leader des Insoumis reste un frein à la bonne tenue de la coalition. Carole Delga, la présidente de la Région Occitanie, indique que parmi les trois points non négociables figure celui sur « Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre ».

« Pour la première fois Mélenchon n’est pas au centre du jeu »

La figure d’un autre Rebelle apparaît bien plus consensuelle en la personne de François Ruffin qui, pour apaiser les troupes. Ce dernier a également assuré qu’il se sentait “capable”. Un proche de ce dernier affirme que le député de la Somme est très sollicité, « y compris les socialistes ». Et pour cause, beaucoup rejettent l’hypothèse Mélenchon. « Son attitude reflète aussi son inquiétude. Pour la première fois depuis longtemps, il n’est pas au centre du jeu. Si ce n’est pas lui qui incarne la direction du Front populaire, cela pourrait être une humiliation pour lui… Encore plus si ça marche”. D’ailleurs, Jean-Luc Mélenchon a décliné hier un débat télévisé avec Gabriel Attal et Jordan Bardella.

« L’arrivée au pouvoir du Rassemblement national n’est plus une fatalité »

Finalement les négociations ont pu reprendre dans la journée et le patron du PCF, Fabien Roussel s’est chargé de faire baisser la fièvre montante. Non sans reconnaître les échanges « tendu sur les candidatures uniques »parce que « Nous avons pour objectif de gagner des circonscriptions. Il faut choisir les meilleurs d’entre nous et peut-être pas les mêmes qu’en 2022”. Ceux qui ont «le meilleur mouillage du territoire». Selon lui, le dialogue est «très franc, sincère.

De la fumée blanche est finalement apparue au-dessus du siège des Verts. Les détails seront donnés ce vendredi. En particulier la liste des applications uniques. Manon Aubry a été la première à s’en féliciter : “A la jeunesse qui se mobilise chaque soir contre l’extrême droite, je vous le dis : nous n’allons pas vous décevoir”. Un communiqué a été diffusé dans les rédactions qui se termine par ces termes : «Désormais, l’arrivée au pouvoir du Rassemblement national n’est plus une fatalité..

 
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