Au second tour, François-Xavier Bellamy votera RN contre la gauche – Euractiv FR – .

Au second tour, François-Xavier Bellamy votera RN contre la gauche – Euractiv FR – .
Au second tour, François-Xavier Bellamy votera RN contre la gauche – Euractiv FR – .

La tête de liste Les Républicains (LR) aux élections européennes, fraîchement réélu, a confirmé jeudi 13 juin qu’il voterait ” Bien sûr “ pour le Rassemblement national (RN) contre l’alliance de la gauche lors du second tour des élections législatives.

« Au second tour, j’aurai défendu les candidats de ma famille politique […]. S’ils ne sont pas représentés et que je dois choisir, il est évident que je ferai tout pour empêcher La France insoumise d’accéder au pouvoir dans ce pays.a déclaré le député européen à propos Europe 1.

Au second tour, si un candidat du RN affronte un adversaire du « Front populaire », du nom de l’alliance électorale de gauche en cours de négociation, le chef du parti dérapera. ” Bien sûr “ un bulletin d’extrême droite dans les urnes.

Cette annonce ébranle encore un peu plus la ligne politique des Républicains, plongés dans une crise existentielle depuis que leur président Eric Ciotti a annoncé mardi 11 juin qu’il engagerait son parti dans une coalition avec le RN, dans le cadre des élections législatives anticipées de juin. 30 et 7 juillet.

De nombreux cadres et militants ont rejeté cette alliance, au premier rang desquels François-Xavier Bellamy, tête de liste LR aux élections européennes, qui en a souligné le caractère. ” inutile “ dans un communiqué de presse : « Un tel accord serait contre-productif : il réaliserait en fait ce dont a toujours rêvé Emmanuel Macron, qui veut faire croire que rien n’existe entre lui et le RN ».

L’eurodéputée Isabelle Le Callennec, mais aussi les eurodéputés sortants non réélus Nathalie Colin-Oesterlé, Geoffroy Didier et Anne Sander se sont également désolidarisés de leur chef de parti.

Mais François-Xavier Bellamy n’a pas condamné clairement et sans équivoque la décision d’Eric Ciotti, concentrant plutôt ses attaques sur “la première menace qui pèse aujourd’hui sur la France, celle d’une victoire de l’extrême gauche”.

Une attaque qu’il a réitérée jeudi au micro deEurope 1 : « Notre défi est de réussir à empêcher la France de tomber dans cette alliance d’extrême gauche ».

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’eurodéputé exprime sa sympathie pour l’extrême droite française.

Dès 2022, il annonce vouloir parrainer Eric Zemmour afin de lui permettre de participer à l’élection présidentielle. Il a également estimé qu’en cas de duel au second tour de l’élection présidentielle entre Emmanuel Macron et Eric Zemmour, il voterait pour ce dernier.

Numéro 3 – élu – de la liste pour les élections européennes, l’ancien général Christophe Gomard, a pour sa part soutenu l’initiative du président du parti. Céline Imart, numéro deux de la liste, a de son côté confirmé son soutien à Eric Ciotti, avant de prendre ses distances quelques heures plus tard.

L’Union chrétienne-démocrate allemande (CDU), alliée des LR au Parlement européen, a menacé de les exclure du groupe parlementaire conservateur du Parti populaire européen (PPE) en cas d’alliance avec le Rassemblement national.

Les députés LR divisés sur une alliance avec le RN

Alors que le chef des Républicains (LR), Éric Ciotti a ouvert la porte à un rapprochement avec le Rassemblement national (RN), la tête de liste du parti pour les européennes, François-Xavier Bellamy, entend rester sur la ligne de son groupe. (PPE) au Parlement européen.

[Édité par Anna Martino]

 
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