malgré les manifestations, Javier Milei franchit une nouvelle étape dans son entreprise de destruction de l’État

malgré les manifestations, Javier Milei franchit une nouvelle étape dans son entreprise de destruction de l’État
malgré les manifestations, Javier Milei franchit une nouvelle étape dans son entreprise de destruction de l’État

Six mois après son arrivée au pouvoir, le président argentin Javier Milei a obtenu l’approbation du Sénat sur le projet de loi phare de son gouvernement ultralibéral. Par une voix, la Chambre haute du Congrès a ratifié sa loi ce mercredi » bases et point de départ pour la liberté des Argentins », un bloc législatif visant à réformer l’État en profondeur, avec une restructuration centrée notamment sur la déréglementation de l’économie. Un succès mitigé pour celui qui avait promis à ses électeurs de faire voter l’Etat à la tronçonneuse : rejeté dans sa forme initiale de 600 articles, son projet de loi n’a été adopté qu’après avoir subi d’importantes modifications imposées par la Chambre des députés en avril, réduisant le texte à « seulement » 238 articles.

Le parti du président, Libertad Avanza, n’est que la troisième force à la Chambre des députés et est également minoritaire au Sénat. Milei a dû faire des concessions, notamment sur les privatisations qu’il envisageait. Sur les quarante entreprises publiques initialement dans sa ligne de mire, « seulement » huit pourront passer aux mains du privé. Aerolíneas argentinas, le Courrier argentin et le conglomérat de médias publics Radio et Télévision Argentine ont été exclus du texte au dernier moment par les sénateurs.

Privatisations, extractivisme, « flexibilisation » du droit du travail…

 
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