La voile solaire de la NASA tourne mal

La voile solaire de la NASA tourne mal
La voile solaire de la NASA tourne mal

IL Système de voile solaire composite avancé (ACS3), un vaisseau spatial de la taille d’un micro-ondes doté de grandes ailes argentées, a perdu son orientation en orbite.

Après le déploiement de quatre mâts composites lors de la mission expérimentale de voile solaire, les ingénieurs de NASA il observa une légère courbure de l’un des mâts, s’étendant le long des ailes du navire. L’équipe de mission espère que cette flèche incurvée ne compromettra pas la suite de la mission.

L’ACS3 La NASA vise à tester de nouveaux matériaux et structures déployables pour les systèmes de propulsion à voile solaire, notamment des mâts composites permettant de déployer la voile en orbite. Ces mâts fonctionnent de la même manière que les gouvernails de voiliers, mais sont conçus pour supporter les voiles qui utilisent la lumière du soleil comme Source de propulsion. Les tapis composites sont constitués d’un matériau polymère léger mais rigide qui résiste à la flexion et à la déformation à différentes températures.

Le vaisseau spatial a complètement déployé sa voile, qui a pris une forme carrée de 30 pieds, soit environ la moitié de la taille d’un court de tennis. Cependant, l’équipe de mission a remarqué une légère courbure dans l’un des quatre arbres, longue de 7 mètres et s’étendant le long des diagonales de la place.

Les ingénieurs de la NASA évaluent cette courbure, qui aurait pu se produire lorsque les mâts et les voiles étaient mis sous tension lors du déploiement, selon l’agence spatiale. L’objectif principal de la démonstration avancée du système de voile solaire composite est de tester le déploiement de mâts dans l’espace pour éclairer les futures applications de cette technologie pour les voiles solaires à grande échelle et d’autres structures. Les données collectées lors de ce vol d’essai se sont déjà révélées inestimables et continueront de fournir des informations cruciales pour les futures missions de voile solaire.

Les voiles solaires fonctionnent grâce aux photons du soleil, générant de légères explosions d’élan qui propulsent le vaisseau spatial. Si un vaisseau spatial parvient à vaincre la résistance de l’atmosphère terrestre, il peut potentiellement atteindre de hautes altitudes. Selon la NASA, la technologie du mât composite utilisée pour cette mission pourrait permettre le déploiement de voiles solaires jusqu’à 500 mètres carrés, soit environ la taille d’un terrain de basket.

Cependant, la mission expérimentale rencontre des problèmes depuis son lancement. Quelques mois après le lancement, le planeur s’est écrasé lorsqu’un moniteur de puissance embarqué a détecté des courants de moteur plus élevés que prévu, interrompant le processus de déploiement. Fin août, l’équipe de mission a réussi à déployer entièrement les voiles et les mâts lors de la deuxième tentative. Avant de déployer les mâts, l’équipe a dû désactiver le système de contrôle d’attitude du vaisseau spatial pour s’adapter à la nouvelle dynamique lors du déploiement des voiles. Ce système permet au vaisseau de conserver une orientation particulière dans l’espace. Le contrôle d’attitude de la voile solaire n’a pas encore été réactivé, provoquant une rotation du vaisseau dans l’espace.

Actuellement, les opérateurs de la mission travaillent à repositionner le vaisseau spatial, en le maintenant en mode basse consommation jusqu’à ce que ses panneaux solaires soient mieux orientés vers la lumière du soleil. L’équipe maintient la puissance du navire pour les opérations prioritaires, telles que les communications bidirectionnelles avec le centre de mission, jusqu’à ce que son système de contrôle d’attitude soit réactivé. Une fois le contrôle d’attitude réactivé, le vaisseau spatial pourra pointer son antenne de communication vers le contrôle de mission sur Terre et établir le contact avec les ingénieurs de la NASA. À ce stade, l’équipe peut collecter davantage de données, calibrer la forme précise de la voile et préparer les manœuvres de navigation.

Les ingénieurs de la NASA veulent tester les capacités de manœuvre du vaisseau spatial, en élevant et en abaissant son orbite en utilisant uniquement la pression de la lumière solaire sur la voile. La phase de vol initiale de la mission est conçue pour durer deux mois. Pendant son séjour dans l’espace, la NASA espère recueillir autant de données que possible sur la mission ACS3 pour contribuer à influencer la conception du futur vaisseau spatial.

La technologie en est encore à ses débuts mais offre des possibilités pour l’exploration spatiale future.

 
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