TABASKI, LES POPULATIONS INVITÉES À NE PAS JETER LES DÉCHETS DANS LES GOUTTIÈRES – .

TABASKI, LES POPULATIONS INVITÉES À NE PAS JETER LES DÉCHETS DANS LES GOUTTIÈRES – .
TABASKI, LES POPULATIONS INVITÉES À NE PAS JETER LES DÉCHETS DANS LES GOUTTIÈRES – .

Kaolack, 11 juin (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a invité mardi les populations à ne pas jeter leurs ordures ou déchets dans les égouts ou les canaux d’évacuation des eaux en cas d’averses de pluie, notamment lors de la fête de la Tabaski, qui pourraient compromettre tous les efforts de l’Etat. visant à atténuer les effets des inondations en hiver.

« Nous allons vers la fête de la Tabaski et nous avons l’habitude de jeter des déchets dans les canaux de drainage ou d’évacuation des eaux de pluie, ce qui va détruire tous les efforts que nous avons déjà faits. Nous appelons à un changement de comportement, car l’État fait tout ce qu’il peut en matière de prévention des inondations », a-t-il déclaré.

Il s’exprimait lors d’un atelier de partage des résultats de la cartographie des zones vulnérables aux inondations à Kaolack (centre), zone pilote du Programme de Gestion Intégrée des Crues au Sénégal (PGIIS).

“J’appelle nos concitoyens à poursuivre ce travail de nettoyage et de nettoyage des gouttières et à s’abstenir de salir ou de jeter des déchets dans les caniveaux d’évacuation des eaux pluviales”, a-t-il déclaré. réitéré.

Il a expliqué qu’en matière d’assainissement, la nouvelle approche du gouvernement vise à « repositionner les citoyens au cœur du système de lutte contre les inondations ». “Et c’est la raison pour laquelle, le 1er juin, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a appelé à une mobilisation nationale citoyenne pour le nettoyage (Set-Setal) qui a été un grand succès”, a-t-il soutenu.

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a souligné que le Sénégal dispose désormais des outils nécessaires pour définir des « mesures d’adaptation efficaces » impliquant un « respect strict » de tous les textes relatifs à la gestion. le régime foncier et l’aménagement du territoire, grâce à une connaissance fine des risques d’inondation.

C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, le chef du gouvernement, Ousmane Sonko, avait lors du Conseil interministériel sur le problème, exigé « une interdiction stricte de tout nouveau lotissement et de toute nouvelle construction dans les zones non aedificandi mais aussi la restructuration des quartiers situés dans les zones non aedificandi ». zones inondables tout en assurant la préservation des voies naturelles d’évacuation des eaux pluviales.

Ainsi, la mise à profit d’une meilleure connaissance des zones inondables doit se traduire dans les documents de planification (schéma directeur et plan d’occupation des sols, plan d’urbanisme, schéma directeur d’assainissement) en vue d’obtenir un aménagement résilient aux inondations, dit-il, soulignant que dans ce contexte, dynamique, « les premiers résultats de la cartographie des zones inondables au Sénégal, ont servi de base de données aux études et projets en cours au niveau de l’Agence de Développement Communal (ADM) »,

«Parmi ces projets, il y a, entre autres, la deuxième phase du Projet de Gestion des Eaux Pluviales et d’Adaptation aux Changements Climatiques (PROGEP 2) et celle du Projet d’Adaptation des Infrastructures Routières au Changement Climatique (PACCIR) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar », a-t-il cité.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Inondations à Abidjan, Etat et population : qui est responsable ?
NEXT le gouvernement appelle les populations des zones à risque à la vigilance