que signifie la symbolique du « Front populaire » que les partis de gauche prétendent représenter ? – .

que signifie la symbolique du « Front populaire » que les partis de gauche prétendent représenter ? – .
que signifie la symbolique du « Front populaire » que les partis de gauche prétendent représenter ? – .

Ils ne feront qu’un. Au moins dans les bureaux de vote, dès le premier tour du 30 juin, où un seul candidat de gauche sera présenté par circonscription, pour bloquer le Rassemblement national de ces législatives anticipées. En effet, après les Nupes en 2022, c’est sous la bannière d’un nouveau « Front populaire » que le Parti socialiste, la France Insoumise, les Écologistes et le Parti communiste annoncent la formation d’une nouvelle union de la gauche.

L’accord a été signé dans la soirée du lundi 10 juin, malgré des désaccords entre les différents courants de gauche. Une coalition politique constituée pour les élections législatives qui fait écho dans son nom à celui de 1936 autour du Parti radical, de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) et du Parti communiste. Cependant, et ce n’est pas sans rappeler le contexte actuel, les partis étaient à l’époque fortement divisés. C’est la peur de la montée du fascisme qui les unira. Cette alliance leur permet de remporter une majorité de sièges, donnant naissance à quatre gouvernements entre juin 1936 et avril 1938. Le premier sera dirigé par le socialiste Léon Blum.

De cette brève période restent entre autres la création de la SNCF, les congés payés, l’augmentation des salaires avec les accords de Matignon, et l’instauration d’un revenu minimum pour les agriculteurs. Ce moment de l’histoire fait encore référence pour la gauche française, c’est sans doute pourquoi le député Insoumis François Ruffin a choisi ce modèle symbolique, dimanche soir à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron.

Un modèle que le député RN Julien Odoul a également souhaité suivre, lundi soir sur BFMTV, avant d’être repris par le journaliste. “J’ai une petite pensée pour le grand Léon Blum qui doit se retourner dans sa tombe. dit Julien Odoul. «Je ne suis pas sûr qu’il serait content d’être cité par le RN», a repris Benjamin Duhamel. Au député RN qui demandait pourquoi, l’intervieweur interrogeait : « Blum repris par un parti fondé en partie par des SS ?

« Nous avons besoin d’une gauche unie »

Et si cet héritage aurait pu aussi être contesté par les détracteurs du parti LFI, considéré notamment par le parti Renaissance comme hors de l’arc républicain – dans la majorité, beaucoup ont dénoncé cet accord de principe en raison des positions clivantes prises par le fondateur. de LFI, notamment sur l’antisémitisme -, François Ruffin s’en défend. « L’union est possible avec tout le monde. Je dis à Marine Tondelier, Fabien Roussel, Olivier Faure, Jean-Luc Mélenchon : voulons-nous gagner ensemble ou perdre séparément ? il a ordonné. Je le dis avec sérieux, avec responsabilité, il faut une gauche unie, il faut arrêter les conneries. C’est le seul moyen aujourd’hui de tenir tête au Rassemblement national. Et je nous appelle à nous ranger derrière une barrière commune, une barrière du Front populaire. L’histoire nous montre que la crise de 1929 a conduit au nazisme en Allemagne, mais elle a conduit au Front populaire en France.» Dans la foulée, François Ruffin a lancé un site internet du même nom pour récolter des soutiens.

Le nouveau « Front populaire » veut ainsi se positionner comme le principal challenger de l’extrême droite : la gauche a obtenu près de 33 % des voix le 9 juin et l’extrême droite au total plus de 38 %. Pour rappel, en 2022, l’accord Nupes avait permis d’envoyer 151 députés de gauche à l’Assemblée.

« Tout doit être fait »

Il n’a fallu que 6 heures aux représentants du parti pour parvenir à un accord. Le communiqué de presse indique que « Les candidats porteront un programme révolutionnaire détaillant les mesures à prendre dans les 100 premiers jours du gouvernement du nouveau front populaire ». Les détails de ce programme commun ne sont pas connus à ce stade. A l’issue des négociations, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, a précisé que “tTout reste à faire, nous avons encore beaucoup de travail. On ne sait pas non plus quelle sera la répartition des circonscriptions entre les différents partis ni quel candidat pourrait devenir premier ministre en cas de victoire le 7 juillet. A noter que ce mardi matin, Olivier Faure, le représentant des socialistes, estimait sur TF1 que“il n’y a pas de logique” à quoi Jean-Luc Mélenchon »soit le candidat » de la gauche pour Matignon. “Il n’était pas dans les discussions” Lundi soir, a souligné le communiste Fabien Roussel sur France 2, ajoutant que les partis sont «construire autre chose. »

Et, tandis que les négociations autour du programme et des nominations commencent entre les différents partis de gauche, l’inconnu Raphaël Glucksmann demeure. L’eurodéputé, qui a notamment fait campagne sur la « rupture » avec LFI, a indiqué ce matin vouloir ouvrir l’union de la gauche au groupe parlementaire indépendant Liot, qui comprend des centristes et des ex-dissidents PS.

 
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