croissance et inflation à 1,4% en 2024, selon la BCGE

croissance et inflation à 1,4% en 2024, selon la BCGE
croissance et inflation à 1,4% en 2024, selon la BCGE

Dans ces perspectives économiques, la Banque cantonale genevoise table sur une hausse du PIB de 2% en 2025, soutenue par une consommation des ménages qui ne faiblit pas et par des investissements des entreprises visant des gains de productivité.

Une inflation maîtrisée a ouvert la voie à la normalisation des politiques monétaires en Suisse et dans la zone euro. Les États-Unis tardent encore mais pourraient baisser leur taux à l’automne. La croissance économique reste dynamique et sera soutenue en 2025 par la consommation des ménages, qui ne faiblit pas, et par les investissements des entreprises visant des gains de productivité. La transition technologique prend ici tout son sens avec le développement de l’intelligence artificielle qui ouvre un nouveau champ des possibles. La croissance annuelle et l’inflation sont attendues en Suisse à 1,4%, et respectivement à 1,4% et 1,0% à Genève.

Normalisation des politiques monétaires en cours

L’année 2024 est bel et bien celle de la normalisation. Après la BNS en mars, la BCE a également abaissé son taux directeur la semaine dernière, devançant, le fait est suffisamment rare pour être souligné, la Fed qui pourrait lui emboîter le pas cet automne. L’ajustement des politiques monétaires met en évidence le retour à la normale sur le front des anticipations de croissance mais aussi des anticipations d’inflation qui devraient être ancrées près des objectifs en Suisse et dans la zone euro. J. Powell, le grand patron de la Fed, reste patient, les yeux rivés sur l’inflation, dont l’ancrage vers l’objectif de 2% semble plus lent à se réaliser. Dans le même temps, les chiffres de l’emploi n’offrent pas de garanties suffisantes à ce stade, stimulé par un marché du travail dynamique en pleine transition, porté par le départ à la retraite de la génération du baby-boom.

L’entreprise, moteur de la croissance en 2025

L’assouplissement des politiques monétaires est favorable à l’activité économique. Cependant, certains éléments peuvent encore avoir une influence déterminante, comme l’évolution des prix des matières premières, sensibles aux risques géopolitiques avec les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient. Même si pour l’instant ceux-ci ne semblent plus avoir d’impact négatif sur la croissance, la prudence reste de mise. En 2025, la croissance sera tirée par les investissements des entreprises visant des gains de productivité, meilleure réponse pour faire face aux grandes transitions en cours (démographiques, technologiques et énergétiques). Les évolutions liées à l’évolution de l’intelligence artificielle offrent de belles perspectives qui se reflètent déjà dans les valorisations des entreprises actives dans ces secteurs.

Les prix de l’immobilier restent élevés

L’impact de la baisse des taux sur l’évolution des prix de l’immobilier reste faible, notamment en Suisse et à Genève. D’autres tendances sont à l’œuvre, notamment la dynamique démographique qui reste forte et influence la demande qui dépasse l’offre. Cet état ne devrait pas connaître de changement profond et les prix de l’immobilier resteront élevés, soutenus également par les coûts de construction et les besoins d’investissements liés à la transition énergétique. Dans le même temps, la requalification de l’immobilier commercial en immobilier résidentiel prend du temps et n’apporte pas d’alternative au problème de l’insuffisance de l’offre ; d’autres pistes doivent être explorées.

 
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