Antony Blinken en Israël pour discuter du cessez-le-feu à Gaza

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AFP

“L’extrême droite aux portes du pouvoir” : des milliers de manifestants rassemblés dans plusieurs villes de France

Des milliers de personnes se sont rassemblées lundi soir dans plusieurs villes de France pour exprimer leur opposition à l’extrême droite qui, dénoncent-elles, se retrouve “aux portes du pouvoir”, après son envolée dans les sondages la veille et l’annonce d’une dissolution du pouvoir. Place de la République à Paris, plusieurs milliers de personnes selon un journaliste de l’AFP – 3 000 selon la préfecture de police -, dont de nombreux jeunes, se sont rassemblées à partir de 20 heures en criant, en levant le majeur : “La jeunesse pisse”. du Front National » (parti ancêtre du Rassemblement National, RN) ou encore « Tout le monde déteste Marine Le Pen ». Alice, 24 ans, étudiante, voulait être là car, dit-elle, “maintenant l’extrême droite (est) aux portes du pouvoir”. “La perspective d’avoir un Premier ministre d’extrême droite dans trois semaines, ça me terrifie.” Alba Bourreau, 19 ans, étudiante en arts, participe à sa “première manifestation politique”, après avoir voté dimanche pour la première fois. se disant « prête à venir manifester autant que nécessaire ». Dans la foule environnante, les drapeaux palestiniens se mêlaient à ceux de la CGT, de l’Unef et d’autres organisations qui avaient appelé au rassemblement. Rare incident à déplorer sur les lieux, un manifestant est tombé de la statue qui surplombe la place de la République et a été « pris en charge par les secours dans une relative urgence », selon une Source policière. Alors que la foule se dispersait sur la place peu après 22 heures, plusieurs milliers de manifestants sont partis en direction du siège des Écologistes, où les partis de gauche se réunissaient pour trouver un accord pour les élections législatives qui auront lieu dans moins de 22 heures. trois semaines. Au passage, quelques pancartes électorales ont été saccagées, quelques tags laissés sur les murs : « Ni Macron, ni Bardella » ou encore « Macron-Bardella, même combat ». L’ambiance, jusqu’alors bon enfant, devient tendue. peu avant minuit, la police a dispersé le cortège à coups de grenades de désencerclement, a constaté l’AFP. – « Le bon côté de l’histoire » – A Toulouse où la mobilisation a été forte, parmi les 6 200 personnes rassemblées selon la police, Matthieu Chêne, 30 ans. Pour ce manifestant, il était “indispensable de venir (…) pour être du bon côté de l’Histoire”. « J’espère qu’il y aura un Front populaire. Roussel, Glucksmann, Mélenchon, chacun doit mettre son ego de côté !”, a-t-il déclaré à l’AFP. Des incidents ont eu lieu dans la Ville rose à la fin de la manifestation : les participants se sont brièvement emparés d’un engin de chantier, ont brisé des vitres et brûlé des poubelles. La police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule, a constaté un photographe de l’AFP qui a assisté à deux arrestations. A Marseille, deuxième ville de France, qui a placé la liste RN en tête lors des élections européennes dimanche, plusieurs milliers de personnes – 2 200 selon la police – se sont rassemblées à l’appel de plusieurs syndicats, partis de gauche ou de l’Humanité. Ligue des droits devant la préfecture de région. « L’extrême droite au pouvoir ne le lâche plus, combattons-la maintenant ! ou « Front populaire : tous unis », proclamaient des pancartes faites à la hâte. De nombreux élus locaux, en écharpes tricolores, étaient présents. Plusieurs milliers de personnes se sont également rassemblées à Nantes (4 400), Rennes (4 000) et Rouen (800). A Nantes, la police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants et des poubelles étaient en feu au passage du cortège, qui s’est dissipé dans le calme, a constaté un journaliste de l’AFP. « Ce qui s’est passé hier a été un choc. Nous ne voulons pas rester seuls, il fallait voir quelle capacité nous avions pour nous mobiliser contre cela », a déclaré Marie, une retraitée de 69 ans. , dans la manifestation rennaise. Maël, étudiant de 19 ans, a indiqué pour sa part ne pas vouloir « vivre dans une France gouvernée par le RN », rappelant que ce ne serait « pas la première fois dans l’histoire que le fascisme arrivera au pouvoir par les urnes. » – « Racines et haines » -A Bordeaux, 2 800 personnes, selon la préfecture, se sont également rassemblées place de la Victoire au rythme des tambours et de la mélodie de « Bella ciao ». « FN, RN des racines et de la haine », « Non à l’ère de la Haine », ou encore « Faire encore peur aux racistes », pouvait-on lire sur les pancartes. « Je ne comprends vraiment pas cette décision de dissolution. En trois semaines, il ne peut pas y avoir une alliance solide contre le RN », craint Muriel Jules, retraitée de 82 ans. Pourtant, l’ambiance a galvanisé Julia T., 30 ans : “Quand j’étais petite, j’avais assisté de loin (…) à la mobilisation suite au passage de (Jean-Marie) Le Pen au second tour (de l’élection présidentielle de 2002, Note de l’éditeur). Aujourd’hui « Aujourd’hui, c’est à mon tour de descendre dans la rue pour crier mon refus d’une France repliée sur elle-même », a déclaré la jeune femme. A Lyon, à l’appel des mouvements de gauche et d’ultra-gauche, les manifestants étaient au nombre de 2.800 selon la police. Certains ont été empêchés de traverser un pont pour rejoindre le quartier du Vieux Lyon, fief de l’ultra-droite, par un cordon policier “qui a fait usage de gaz lacrymogènes après que des projectiles ont été lancés” par ces manifestants dans sa direction, selon la préfecture. Des poubelles ont également été incendiées en fin de soirée, a constaté l’AFP. A Grenoble, ils étaient 1.800, selon une Source policière, un millier à Montpellier, Saint-Etienne et Besançon. A Strasbourg, ils étaient 950 selon la police. « L’extrême droite a vacciné tous les rangs de l’Assemblée nationale jusqu’à la Macronie. (…) Ne les laissons pas faire ! », a lancé au micro le député LFI Emmanuel Fernandes. “Nous prendrons nos responsabilités pour qu’au 30 juin, nous nous présentions comme un front solidaire et humaniste”, a promis l’élu.bur-cal/jnd

 
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