Qui a porté le coup mortel à Thomas lors du bal d’hiver à Crépol, dans la nuit du 18 au 19 novembre 2023 ? Près d’un an après cet événement tragique et largement médiatisé, Les juges d’instruction ont reçu ce mardi de nombreuses victimes et familles des victimes au tribunal de Valence.. Ils ont notamment expliqué à ces dizaines de personnes les moyens mobilisés pour l’enquête afin de démontrer que la justice suit son cours avec des moyens « importants », selon les témoignages des personnes présentes à la réunion. Si le secret de l’enquête nous empêche d’en savoir beaucoup plus, l’auteur de l’attaque mortelle à l’arme blanche de Thomas ne semble pas encore identifié.
«Ils nous ont dit que ce serait encore loin»
« Il n’y a eu aucun progrès dans ce sens, cette rencontre n’a pas permis à la famille d’avancer dans la compréhension de ce qui s’est passé »Alexandre Farelly, avocat de la famille de Thomas, s’explique sans amertume. Quatorze personnes ont été inculpées dans cette affaire, dont huit ont été placées en détention provisoire. Des centaines d’audiences ont eu lieu, sans que la vérité n’éclate. “On sait que c’est long, ils nous ont dit que ce serait encore long, on l’accepte au prix du penalty”ajoute l’avocat. On lui demande : comment va la famille, un an après le meurtre ? “Imaginez votre pire cauchemar, imaginez ne jamais vous réveiller, avoir un début de réponse”.
Questions et « traumatismes collectifs »
Dans cette histoire extraordinaire, plusieurs dizaines de personnes se sont déjà constituées parties civilescertains blessés physiquement, d’autres moralement. C’est le cas de la personne – qui restera anonyme – défendue par Me Isabelle Ceyte, présente à l’audience de mardi. « Il existe de nombreuses parties civiles constituées pour les victimes collatérales, cette réunion visait à répondre à quelques questions, notamment celles des parties civiles qui n’ont pas été entendues ». Vous êtes satisfait des moyens utilisés pour la démonstration de la vérité, mais vous parlez aussi des parties civiles présentes ce mardi comme étant durement touchées, “traumatisme” selon elle “D’autant plus difficile à surmonter que c’est collectif”.