« Nous sommes en état de marche », assure le président du syndicat Gua

« Nous sommes en état de marche », assure le président du syndicat Gua
« Nous sommes en état de marche », assure le président du syndicat Gua

Les épisodes se succèdent, de plus en plus rapprochés, de plus en plus violents. 2013, 2021, 2022 et presque chaque automne les 20 km du Gua et de ses affluents sont soumis à des précipitations qui les font déborder et endommagent gravement les berges de 13 communes au sein de trois intercommunalités (1) où…

Les épisodes se succèdent, de plus en plus rapprochés, de plus en plus violents. 2013, 2021, 2022 et presque chaque automne les 20 km du Gua et de ses affluents sont soumis à des précipitations qui les font déborder et endommagent gravement les berges de 13 communes au sein de trois intercommunalités (1) où l’urbanisation n’est pas toujours raisonnée. pas exempt de toutes critiques. Depuis 2021, le plan d’investissement pluriannuel esquissé est devenu plus qu’urgent. « Nous sommes en état de marche et les travaux ont démarré dans plusieurs secteurs », assure Nordine Guendez, maire d’Ambarès et président de l’Union du bassin versant Gua.

Il a fallu actualiser les études dans quatre secteurs sensibles (Artigues, Lormont, Sainte-Eulalie et Tresses), alors que des chantiers étaient en cours voire achevés, comme sur une partie de Fontaudin (Artigues), au Moulin de la Mouline (Ambarès ) ou à Cocujac (Sainte-Eulalie). « Nous avons l’oreille bienveillante de la DDTM (2) dans l’accélération des procédures », souligne l’élu qui pestait en 2021 contre les lenteurs administratives.


Nordine Guendez, maire d’Ambarès et président de l’Union du bassin versant du Gua.

JJ

Taxe Gémapi

“Nous avons défini une priorisation acceptée par tous”, ajoute Nordine Guendez, citant une nouvelle portion du Fontaudin Artiguais, le centre-ville de Tresses (sérieusement touché en 2021) et le quartier Eulalien proche de l’école. Consolider les berges, remander le cours d’eau, créer des zones de compensation : une tendance forte à la renaturation pour la poursuite d’un plan comprenant une cinquantaine d’actions chiffrées actuellement à 22 millions d’euros jusqu’en 2030.

« Le financement est un long chemin aussi », souligne le président du syndicat. « Après les deux autres communautés de communes l’année dernière, Bordeaux Métropole a voté la perception de la taxe Gemapi (3). L’ensemble devrait compléter le budget de 500 000 euros par an. Avec le soutien d’autres partenaires comme l’Agence de l’Eau Adour-Garonne, cela rend possible ce calendrier et ces réalisations. »

(1) Communautés de communes des Coteaux Bordeaux et Rives de la Laurence, et Bordeaux Métropole
(2) Direction Départementale des Territoires et de la Mer
(3) Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations

 
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