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Elle est fidèle et très proche de Vladimir Poutine. La commissaire présidentielle russe chargée de la protection des droits de l’enfant, Maria Lvova-Belova, est l’une des principales auteurs de l’expulsion forcée d’enfants ukrainiens vers la Russie.
Agée de 39 ans, Maria Lvova-Belova est devenue l’une des figures les plus controversées du conflit en Ukraine, aux côtés de Vladimir Poutine. Commissaire présidentielle russe à la protection des droits de l’enfant, cette mère de 7 enfants a été désignée par la Cour pénale internationale comme l’un des principaux auteurs de la déportation forcée d’enfants ukrainiens vers la Russie.
Proche confidente de Poutine, elle entretient depuis de nombreuses années des liens étroits avec le Kremlin. Originaire de Penza en Russie centrale, cette fonctionnaire zélée a gravi les échelons du pouvoir grâce à son dévouement sans faille auprès du président russe.
“C’est une prédatrice d’enfants”
Elle a su se positionner comme une alliée de poids, jouant un rôle clé dans la politique de « russification » menée par Moscou en Ukraine occupée. Selon les Nations Unies, plus de 16 000 enfants ukrainiens ont été illégalement expulsés vers la Russie depuis le début de l’invasion en février 2022. Maria Lvova-Belova aurait été personnellement impliquée dans de nombreux cas, rencontrant des familles ukrainiennes pour les convaincre d’envoyer leurs enfants. enfants en Russie sous prétexte de leur offrir de meilleures conditions de vie.
«C’est une prédatrice d’enfants qui agit sous couvert d’aide humanitaire», dénonce Dmytro Lubinets, commissaire aux droits de l’homme du Parlement ukrainien. Malgré les condamnations internationales, Maria Lvova-Belova continue d’afficher son soutien à cette politique barbare, allant jusqu’à adopter elle-même un jeune garçon ukrainien déporté. Surnommée la « femme Himmler » par certains observateurs, Maria Lvova-Belova incarne la face la plus sombre du régime Poutine.