Sous l’égide de la Coordination nationale dirigée par Raymond Ndong Sima, la campagne pour le référendum constitutionnel du 16 novembre prend de l’ampleur au Woleu-Ntem. Sosthène Nguema Nguema, coordonnateur provincial, appelle à une mobilisation historique dans les cinq départements pour faire du « Oui » un symbole d’unité et de renouveau pour le Gabon.
Au Woleu-Ntem. Sosthène Nguema Nguema, coordonnateur provincial, appelle à une mobilisation historique dans les cinq départements pour faire du « Oui » un symbole d’unité et de renouveau pour le Gabon. ©DR
A l’approche du référendum constitutionnel, la province du Woleu-Ntem s’impose comme un bastion du « Oui ». Avec l’appui de la Coordination Nationale, Sosthène Nguema Nguema, coordonnateur provincial, a déployé une intense campagne de sensibilisation dans les départements du Haut-Komo, du Haut-Ntem, du Ntem, de l’Okano et du Woleu, avec un objectif clair : fédérer les électeurs autour d’un engagement ferme. au projet de Constitution.
«Je remercie les populations du Woleu-Ntem qui se sont mobilisées pour faire du Woleu-Ntem le territoire du Oui. Ils décidèrent de faire de cette partie du pays le territoire du Oui. Chaque électeur doit faire deux choses : se mobiliser le jour du scrutin, et le vote doit nécessairement être oui. Nous attendons des résultats de 98% », » a-t-il affirmé avec force, soulignant l’importance d’un soutien massif pour assurer le succès du référendum.
Pour Sosthène Nguema Nguema, cette mobilisation en faveur du « Oui » s’inscrit dans une vision de cohésion nationale et d’inclusivité. ” Nous choisirons une constitution élaborée de manière consensuelle par le peuple gabonais sur la base du dialogue national et soumise au parlement, une constitution qui a permis d’y ajouter la volonté du peuple. Oui au référendum pour une constitution inclusive qui ne laisse ni les jeunes, ni les femmes, ni les personnes handicapées sur le bord de la route », a-t-il déclaré, invitant tous les Gabonais à se lever le 16 novembre pour lancer un message d’unité.
Il a également souligné le caractère collectif de cette consultation : «Nous ne sommes pas ici pour voter un individu contre un autre. Nous sommes ici pour décider des règles qui régiront notre vivre ensemble. Le texte retenu est le fruit d’un consensus», a-t-il rappelé, tout en mettant en garde contre les conséquences du rejet du texte : «Nous ne pouvons pas rester éternellement dans une période de transition».
Les actions de sensibilisation se poursuivent dans les cinq départements du Woleu-Ntem, où chaque habitant est encouragé à se mobiliser pour que la province soit le fer de lance du « oui » au référendum.