ce que l’on sait de cette 32e édition

ce que l’on sait de cette 32e édition
ce que l’on sait de cette 32e édition

La 32ème fête de la transhumance à Espérou aura lieu du 14 au 16 juin. Mais on en sait déjà un peu plus sur cette nouvelle édition, qui a été présentée par la Chambre d’agriculture du Gard et les éleveurs locaux, sur les terres de Pierrick Garmath, éleveur.

Pierrick Garmath et sa compagne accueillent dans un site magnifique d’où l’on peut admirer la vallée : Gilles Berthézène, président de la communauté de communes Causses Aigoual Cévennes Terres Solidaires, Irène Lebeau, maire de Dourbies, des éleveurs dont Benjamin Peyre, et Alissandre Pelissier-Tanon. , les membres de la Chambre d’agriculture du Gard (Jérôme Papaïs, Maguelonne Meric, Richard Fesquet, représentant des élus).

La transhumance, indispensable à la préservation des territoires et des paysages.
DR – Midi gratuit

« Plus important que jamais de soutenir nos fermes »

Avant de prendre la parole, les personnes présentes ont souhaité exprimer leurs regrets concernant l’absence pour raisons de santé de Joël Gauthier, maire de Val-d’Aigoual. Gilles Berthézène a assuré les éleveurs du plein soutien de la communauté de communes, de sa volonté de célébrer la fête de la transhumance pour ses éleveurs, pour tous les troupeaux venus transhumer depuis des siècles sur le massif.

“L’enjeu de nos métiers est d’entretenir notre territoire, de lui faire vivre, d’y apporter nos valeurs”, conclut Pierrick Garmath.
DR – Midi gratuit

Des propos repris par ceux d’Irène Lebeau qui rappelle que Dourbies est, historiquement, une ancienne terre de transhumance qui représente une vitrine pour les éleveurs, un moyen reconnu et très efficace de lutte contre les incendies de forêts : « De plus, compte tenu du contexte actuel, il est plus important que jamais de soutenir nos élevages. La fête de la transhumance est aussi une forte attraction touristique.

Pour Richard Fesquet, trois points essentiels argumentent le soutien à apporter à ce métier : l’intérêt économique généré par ce travail (commerce, vie sociale, écoles, tourisme, etc.), le maintien des territoires, l’ouverture des milieux, la lutte contre les incendies et le maintien de la fête de la transhumance qui a sa place à Espérou depuis 32 ans.

Le problème du loup

Benjamin Peyre et ses amis ont présenté leurs travaux et évoqué le problème posé par la présence du loup qui est un prédateur dont ils ne veulent pas, qui les oblige à devoir enfermer les moutons la nuit, et à s’entourer, comme le sont les chiens de protection. qui leur sont recommandés, qui ne représentent malheureusement pas la sécurité qu’ils attendent. Les expériences vécues ont posé les limites de cette solution. Pierrick Garmath a conclu ce discours en insistant : « L’enjeu de nos métiers est d’entretenir notre territoire, de le faire vivre, d’y apporter nos valeurs. Sans élevage, il y aura des friches partout, sans biodiversité et sans visiteurs. Sans avenir donc. Il faut pouvoir continuer sans prédateur. C’est aussi le message que nous souhaitons transmettre lors de la célébration.

 
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