“Il n’y a aucune raison de l’interdire”, affirme le préfet de police, Laurent Nuñez

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Une soirée qui suscite le débat. Ce mercredi 13 novembre 2024, l’organisation « Israel Is Forever » organise une soirée à Paris en présence d'”une centaine de personnes”. Un événement présenté sur les réseaux sociaux comme « une soirée inoubliable en soutien à des initiatives concrètes pour l’avenir d’Israël » et « placé sous le signe de la grandeur » de l’État hébreu.

Le ministre Bezalel Smotrich sera finalement absent

Mais depuis plusieurs semaines, des associations et députés de La France insoumise, comme Aymeric Caron ou Thomas Portes, défendant la cause palestinienne, demandent l’annulation de ce gala en raison de la situation à Gaza.

Ce dimanche 10 novembre, Laurent Nuñez, le préfet de police de Paris, a confirmé sur BMTV que le gala ne serait pas interdit. “Je n’ai aucune raison de le faire”, a-t-il simplement déclaré.

Dans leur demande d’interdiction, les associations et députés ont notamment dénoncé la présence de Bezalel Smotrichle ministre israélien des Finances, connu pour ses positions racistes, homophobes, colonialistes et révisionnistes. « Ce sont eux (les organisateurs) qui ont invité ce ministre qui a pu tenir des propos choquants. Ils ont également été condamnés par la France. D’après ce que j’ai compris, c’est qu’il ne sera pas là”, précise Laurent Nuñez.

En marge de ce gala, le préfet de police de Paris confirme avoir reçu une demande de manifestation et il a assuré que cela ne serait pas interdit. “Je discuterai avec les organisateurs pour qu’ils se tiennent dans un lieu qui ne pose pas de problèmes d’ordre public”, a-t-il expliqué.

Détails du système de sécurité du match France-Israël

Cette soirée organisée par l’association a lieu la veille du match de football entre l’équipe de France et Israël, organisé au Stade de France et qui suscite beaucoup de frayeurs depuis plusieurs semaines.

Sur BFMTV, Laurent Nuñez a prévenu que les autorités ne « toléreraient aucun excès » pour ce match classé « à haut risque ». Pour sécuriser l’enceinte de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), près de 4 000 personnes seront déployées, dont 2 500 policiers et la police.

LE 20 000 spectateurs attendus (plus faible fréquentation pour un match des Bleus depuis la création de la salle, hors Covid), fera l’objet de « une double vérification » : à l’entrée du périmètre de protection, puis à l’entrée du stade. A chaque fois contrôle d’identité, fouille, palpation. »

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