Une cinquantaine de personnes ont manifesté samedi 9 novembre 2024 sur la Grand-Place de Lille contre la guerre à Gaza, et contre la banque française BNP Paribas accusée de participer au financement de l’Etat israélien en conflit avec le Hamas palestinien, ce que dément la banque. .
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Le rendez-vous s’est déroulé sur la Grand-Place de Lille. Une cinquantaine de personnes s’y sont rassemblées dans la matinée du 9 novembre 2024 pour manifester contre la guerre à Gaza, mais aussi contre la banque française BNP Paribas, accusée de participer au financement de l’État israélien en conflit avec le Hamas palestinien, ce que dément la banque. .
“BNP Paribas est le premier investisseur français et européen dans les entreprises impliquées dans les colonies illégales en Palestine et dans l’armement d’Israël.» peut-on lire dans l’appel à manifester publié par l’Association France-Palestine Solidarité (AFPS) sur ses réseaux sociaux.
“Israël assassine, le BNP est complice” : La manifestation s’est tenue devant une agence BNP Paribas dans la capitale des Flandres, à l’appel de l’AFPS et des comités Attac locaux. Les militants ont déployé un grand drapeau palestinien et placé de nombreuses paires de chaussures en mémoire des victimes, notamment des enfants, décédées à Gaza dans le conflit avec Israël depuis l’attaque du 7 octobre perpétrée par le Hamas.
Association solidaire de la cause palestinienne, l’AFPS accuse «plusieurs banques françaises« pour soutenir l’offensive israélienne »en collectant des fonds auprès de ces banques vers l’État israélien, non pas directement vers l’État, mais vers des banques israéliennes ou des sociétés d’investissement dans les colonies et également vers l’armée israélienne.»
De son côté, le BNP contredit ces accusations, expliquant qu’il n’est pas impliqué.de quelque manière que ce soit dans le conflit au Moyen-Orient. Nous réfutons les allégations portées contre nous, il est diffamatoire d’affirmer que BNP Paribas finance d’une manière ou d’une autre ce conflit.“, a informé la banque à l’AFP. “Nous partageons le sentiment d’horreur face à la situation et aux conséquences dramatiques sur les populations civiles.“
Des poursuites avaient déjà été engagées fin octobre contre les agences parisiennes de la BNP. Les militants de l’association Action Justice Climat ont exhorté la banque à «mettre un terme à ses activités liées à l’État d’Israël», selon un communiqué de l’ONG. L’association explique également que la première banque française a «engagé à hauteur de 2 milliards de dollars dans une émission obligataire de l’État d’Israël.» Selon les données de l’agence financière Bloomberg, cette émission a eu lieu en mars 2024.
“Nous n’avons ni financé ni investi« BNP Paribas avait déjà réagi à cette opération, précisant qu’elle y avait participé en tant qu’intermédiaire, aux côtés de trois autres banques internationales. La banque avait «a déposé une plainte“suivant”actes de vandalisme» lors des manifestations parisiennes.
Avec l’AFP