Vers une « coopération générale et inclusive » dans les incendies de longue portée – FOB – .

Vers une « coopération générale et inclusive » dans les incendies de longue portée – FOB – .
Vers une « coopération générale et inclusive » dans les incendies de longue portée – FOB – .

Collaborer, entre autres, avec l’Allemagne sur la prochaine génération de phares longue portée, c’est l’une des conclusions du Conseil de défense et de sécurité franco-allemand tenu la semaine dernière. Un rapprochement qui devrait se concrétiser dans une tranche ultérieure du programme de remplacement des lance-roquettes unitaires français.

Accélérer avec les autres ?

La France et l’Allemagne, avec leurs partenaires, s’engageront dans une coopération générale et inclusive de long terme dans le domaine des frappes à longue portée, qui passe par le renforcement de la base industrielle et de défense européenne pour améliorer leurs capacités militaires. », a déclaré l’Élysée en marge du sommet bilatéral.

Un projet de coopération placé par le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, parmi ceux fournissant « le moteur franco-allemand », tout comme le char du futur (MGCS). Les sorties officielles s’arrêtent là mais ouvrent de nouvelles perspectives quant au remplacement des lance-roquettes unitaires français (LRU), dans le cadre du programme de « frappe terrestre à longue portée » (FLPT) initié cette année.

Réduite en raison de dons à l’Ukraine, la flotte LRU ne contenait que neuf exemplaires en 2023, soit un volume » bien en dessous des besoins du contrat opérationnel », a observé ce mercredi le député Michaël Taverne, co-rapporteur d’un rapport d’information sur l’après-ORION. Neuf pièces, c’est en effet le volume nécessaire pour armer le complot « frappes profondes » de la division d’ici 2027 de l’Armée, ne lui laissant aucune possibilité de régénération en cas de casse ou d’avarie. perte.

Cette LRU, « il est urgent de trouver un successeur », a donc rappelé le député RN. En fait, certains composants atteindront l’obsolescence d’ici 2027. » Il est urgent de se doter rapidement d’un système souverain capable de frapper jusqu’à 150 km, voire jusqu’à 500 km. », insiste-t-il, estimant que « il faut l’accélérer et en faire une priorité « .

Une première démarche entreprise cette année

Message reçu, le budget 2024 des armées comprend une ligne de 124 M€ qui permettra d’entamer la préparation de la 1ère tranche du FLPT, celle-ci se concentrant à première vue sur les lanceurs ainsi qu’une capacité de première frappe à 100 – 150km. La mise en production aurait lieu l’année prochaine. Comme indiqué dans -, au moins deux candidats se retrouveraient dans les starters : Thales et Ariane Group contre Safran et MBDA.

Mais l’objectif reste d’augmenter la capacité jusqu’à 500 km, cible d’un autre incrément à un horizon plus lointain. C’est précisément sur cela que devrait se concentrer la coopération annoncée. Une surprise ? Pas assez. Paris et Berlin n’en sont pas à leur coup d’essai. Comme en témoigne le programme « Système de tir indirect commun » (CIFS) lancé en 2018 avec la volonté de travailler ensemble sur l’artillerie du futur. Un projet « cousin » du MGCS dont l’horizon a été reporté avant de disparaître des radars.

Depuis plusieurs mois, l’Armée a placé le sujet FLP dans le quadrant « Innover » de son plan de transformation. Inscrite auprès du MGCS et de TITAN dans les développements de partenariats, cette autre voie de coopération s’inscrit dans le cadre du « Esprit CaMo », du nom de ce partenariat franco-belge lancé en 2018 et régulièrement cité en exemple en matière d’interopérabilité. Bref, renouveler une autre partie du segment décisionnel en groupe plutôt qu’en solitaire, avec à la clé une interopérabilité accrue et un partage des coûts.

Mouvement du côté allemand

Même si le ministre allemand de la Défense ne s’est pas exprimé sur le sujet, il y a du mouvement de l’autre côté de la frontière. Les forces armées allemandes sont également confrontées au vieillissement et à la réduction de leur parc de systèmes MARS II, pendant local du LRU. Cinq exemplaires ont été vendus à l’Ukraine, des lanceurs que la Défense allemande propose de remplacer par autant de systèmes EuroPULS d’origine israélienne. Le volet financier devrait être approuvé avant la fin de l’année par le Parlement.

En misant sur le lanceur Elbit Systems, l’Allemagne rejoint un petit club formé par l’Espagne, le Danemark et surtout les Pays-Bas, avec lesquels l’Allemagne souhaite maintenir un haut niveau d’interopérabilité. EuroPULS, fruit de la fusion entre Elbit et KNDS Allemagne débutée en 2022, servirait donc de point de départ au programme allemand de « futur système d’appui-feu indirect » (ou ZukSysIndFgRw). Celui-ci doit trouver un successeur à MARS II à partir de 2028.

C’est cette succession qui « une solution possible » dévoilé cette semaine par les filiales allemandes de KNDS et MBDA au salon aéronautique ILA de Berlin. Une proposition construite autour du système EuroPULS et du Joint Strike Fire Missile (JFS-M). Equipé d’ogives multi-effets ou évolutives, le JFS-M aurait une portée allant jusqu’à 500 km selon son concepteur, la branche allemande de MBDA. Le sujet est dans les cartons depuis un moment. Une première ébauche est apparue à partir de 2018 répondait à l’époque à un besoin exprimé notamment par… la Direction Générale de l’Armement.

Crédits image : Armée

 
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