“Ce sera difficile, comme dans beaucoup d’autres villes wallonnes, nous n’avons pas de réponse miracle, donc nous serons créatifs pour trouver des solutions”, a-t-il ajouté. « On ne va donc pas tout changer du jour au lendemain, d’autant qu’on a tout de suite trouvé beaucoup de convergences avec le PS et Ecolo », deux partis de la majorité sortante.
Nicolas Martin accepte l’accord avec le PTB à Mons : “Cette ligne rouge franchie ne peut rester sans conséquences”, prévient Bouchez
Céline De Bruyn voit des signes de la contribution de Pétébiste au pacte majoritaire dans le gel de la taxe sur les déchets, ou dans l’expérience des « points violets » pour la sécurité des jeunes et l’accueil des victimes de violences sexistes lors d’événements festifs. D’autres politiques, comme le logement, ont particulièrement retenu l’attention du parti lors des négociations.
“Il y a beaucoup d’attentes pour nous, nous sommes conscients que nous serons observés, surtout dans les premières semaines, mais ensuite nous trouverons notre rythme de travail”, assure l’élu, appelé à devenir conseiller pour la Jeunesse, l’Enfance, l’Égalité. opportunités et logement.
Le maire Nicolas Martin (PS), revenu, a réitéré l’impossibilité de convaincre les Engagés de “désengager” de Mons en Mieux, la liste du président du MR et leader de Mons Georges-Louis Bouchez, contre qui il avait déposé une plainte. ‘exclusif. Le bipartisan PS-Ecolo a été trop éphémère pour résister aux aléas de la vie des édiles, alors que les précédents mandats ont montré la difficulté, parfois, d’atteindre le quorum.
“Notre programme n’est pas un programme bolchevique, les chars chinois n’atterriront pas sur la Grand-Place de Mons”, a-t-il plaisanté. « Je dis cela parce que nous avons lu tellement d’exagérations ces dernières semaines… » Celui qui se définit comme social-démocrate a cependant pris soin de préciser que les « prémisses » étaient posées pour le début des négociations avec le PTB : le la poursuite des partenariats avec le secteur privé, ainsi qu’une « gestion rigoureuse » du budget.
Interrogé sur le manque de liens avec le gouvernement wallon (MR-Engagés), Nicolas Martin a appelé l’exécutif régional à être “juste et équitable”. “C’est dans l’intérêt général et nous serons vigilants.”
La leader écologiste Charlotte De Jaer a tenté de vérifier, dans les négociations, “si chaque partie était capable d’être pragmatique, et c’est exactement ce que nous pensions”. “Nous avons réussi à libérer des ressources financières sans toucher au porte-monnaie des Montois, en nous éloignant véritablement de l’idéologie.” Il affirme sa confiance « dans l’équipe locale du PTB ». “C’est vraiment un contexte local qui nous a amené à travailler ensemble.”