Comme ses concurrents Google ou OpenAI (ChatGPT), Microsoft propose à ses utilisateurs de bénéficier d’une version plus performante de son intelligence artificielle Copilot, moyennant un abonnement mensuel de 22 €. Une formule qui serait difficilement acceptable si l’on croyait à ce tournant stratégique dans certains pays du Pacifique et d’Asie du Sud-Est. Un avant-goût de ce qui nous attend en Europe ?
Une escorte
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L’option Copilot Pro s’est stabilisée par rapport aux autres abonnements
Depuis le lancement de Copilot Pro plus tôt cette année, les abonnés ont pu intégrer certaines fonctionnalités d’IA dans les logiciels phares de Windows, tels que Word, Outlook, Excel ou PowerPoint. Mais à en juger par ce qui est mis en œuvre en Malaisie, à Taiwan, en Nouvelle-Zélande et en Australie, il est peu probable que la mayonnaise prenne racine.
Dans ces pays, et dans certains autres pays asiatiques, Microsoft a en effet décidé d’intégrer directement les fonctionnalités de Copilot Pro dans son logiciel dans la suite Windows 365. Une suite qui nous est proposée à partir de 10 euros par mois et qui permet d’y accéder. au logiciel mentionné ci-dessus dans le cloud.
Mais ce que Microsoft donne d’une main, il le reprend de l’autre. Les pays concernés par cette fusion de forfaits verront le prix de leur abonnement Windows 365 augmenter. En Australie on parle d’une augmentation d’environ 3 € par mois. Plus avantageux que Copilot Pro ? Oui… mais non.
Un système de crédit limité
Si l’on peut affirmer que, tout bien considéré, l’utilisateur en profite (même s’il doit avoir l’utilité de l’intelligence artificielle), Microsoft ne se limite pas à transposer Copilot Pro dans Windows 365. Il s’agit en fait d’une version limitée. Pas en performance, mais en disponibilité.
Comme Adobe avec son Firefly AI, la société américaine a créé un système de crédits qui permet d’utiliser les fonctionnalités de Copilot. En clair, les abonnés reçoivent chaque mois un certain nombre de crédits qui leur permettent d’utiliser Copilot Pro dans leurs documents.
Microsoft semble déterminé à forcer la main à ses utilisateurs avec cette nouvelle stratégie. Cette formule revue, et donc plus chère, est en effet sélectionnée par défaut par ceux qui sont déjà abonnés à Windows 365 et dont l’abonnement sera automatiquement renouvelé. Pour échapper à tout cela, il faut donc résilier le contrat avant d’en signer un nouveau… sans intelligence artificielle.