L’immigration croissante fait grimper les prix des loyers

L’immigration croissante fait grimper les prix des loyers
L’immigration croissante fait grimper les prix des loyers

Avec l’arrivée d’un plus grand nombre d’immigrants en Saskatchewan, la pression sur le marché locatif « crée des problèmes d’abordabilité ». Selon certains nouveaux arrivants, les prix des loyers à Saskatoon ont augmenté considérablement depuis l’été dernier.

Shafqat Nabi et Aisha Jamal ont quitté le Qatar pour la Cité des Ponts le mois dernier. Le couple, qui a des filles jumelles, trouve la ville très accueillante, mais juge le marché locatif défavorable.

Le couple avait déjà visité Saskatoon l’été dernier avant de s’y installer.

% et il y a moins de logements disponibles en ce moment”,”text”:”J’ai vraiment l’impression que les loyers ont augmenté de presque 20% et il y a moins de logements disponibles en ce moment”}}”>J’ai vraiment l’impression que les loyers ont augmenté de près de 20 % et qu’il y a moins de logements disponibles en ce moment.note M. Nabi.

De gauche à droite : Aisha Jamal, Yusra Nabi, Shafqat Nabi et Yumna Nabi. La famille a quitté le Qatar pour Saskatoon le 23 mai.

Photo : Radio-Canada / Pratyush Dayal

Après de nombreuses recherches, Shafqat Nabi et Aisha Jamal ont trouvé un logement répondant à leurs besoins dans l’ouest de la ville pour 1 850 dollars par mois.

Concernant le prix, nous devons augmenter notre budget, ce qui est très important pour nous car nous venons d’arriverexplique Aisha Jamal. Nous n’avons pas de travail et nous devons aménager toute la maison.

Selon un récent rapport de Statistique Canada, Saskatoon et Regina comptent parmi les trois régions métropolitaines de recensement au Canada affichant les plus fortes augmentations annuelles du nombre d’immigrants entre 1euh Juillet 2022 et 1euh Juillet 2023.

Durant cette période, la population de Saskatoon a enregistré une augmentation de 16 161 habitants, tandis que celle de Regina a augmenté de 10 585 habitants.

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Le contrôle des loyers est-il la solution ?

Avant d’arriver à Saskatoon, le couple a commencé à faire des recherches sur les loyers et a découvert de nombreux sites Web proposant des annonces de location. Shafqat Nabi explique qu’il était nécessaire de soumettre une offre égale ou supérieure au prix proposé pour obtenir une visite de l’appartement.

Le marché est ouvert à tous ceux qui peuvent faire l’offre la plus élevéedéplore l’homme de 49 ans. Le contrôle des loyers doit exister car il y a beaucoup de nouveaux immigrants qui arrivent.

Le contrôle des loyers implique que le gouvernement fixe un plafond annuel aux augmentations de loyer.

Le directeur général de la Saskatchewan Landlords Association, Cameron Choquette, reconnaît que le marché locatif est actuellement très tenduavec des taux d’inoccupation inférieurs à 1% dans certaines régions.

Même si la Colombie-Britannique, le Manitoba, le Nouveau-Brunswick, l’Ontario, l’Île-du-Prince-Édouard et le Québec ont mis en œuvre des politiques de contrôle des loyers sous diverses formes, M. Choquette ne recommanderait pas le contrôle des loyers. adoption d’une telle mesure en Saskatchewan.

Il a déclaré que le contrôle des loyers élimine les incitations et diminue la capacité d’un fournisseur de logements locatifs à entretenir et à construire des propriétés.

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Cameron Choquette, directeur général de la Saskatchewan Homeowners Association.

Photo : Radio-Canada / Pratyush Dayal

Le contrôle des loyers nuira aux locataires et au secteur à long terme en chassant les investissements, alors que ce que nous voulons faire maintenant, c’est accueillir autant d’investissements immobiliers que possible.explique Cameron Choquette.

Il ajoute que seule une expansion de l’offre de logements, à la fois abordables et attractifs, peut commencer à combler l’écart.

M. Choquette estime que, pour stimuler l’augmentation de l’offre, les municipalités devraient envisager de réduire les frais et taxes d’aménagement ainsi que les délais d’obtention des permis.

La Saskatchewan a besoin de plus de 60 000 logements d’ici 2030

Pour préserver l’abordabilité, Taylor Pardy, économiste en chef de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) pour les Prairies et les territoires, affirme que la Saskatchewan doit construire plus de 60 000 logements d’ici 2030 .

et le début des années 80afin de maintenir le rythme », « texte » : « Cela impliquerait essentiellement que nous aurions besoin d’un niveau de construction dans la province similaire à celui des années 1970 et du début des années 1980 pour maintenir le rythme »}} »>Cela impliquerait essentiellement que nous aurions besoin d’un niveau de construction dans la province similaire à celui des années 70 et du début des années 80 afin de maintenir le rythme.explique M. Pardy.

Compte tenu des facteurs liés à l’offre et à la demande, nous ne pensons pas que Regina ou Saskatoon connaîtront un grand soulagement, du moins au cours des prochaines années. […] et il est probable que la pression à la hausse sur les loyers se poursuiveajoute l’expert.

La croissance des loyers et la hausse des coûts non résidentiels créent des problèmes d’abordabilité reconnaît le SCHL dans son rapport publié en janvier.

La demande accrue et les faibles taux d’inoccupation exercent une pression à la hausse sur les loyersElle ajoute.

Avec les informations de Pratyush Dayal

 
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