Les Dents de la Seine sur Netflix

Les Dents de la Seine sur Netflix
Les Dents de la Seine sur Netflix

Trois ans plus tard, Sophia travaille dans un aquarium à Paris. Alors que la capitale française s’apprête à accueillir les championnats du monde de triathlon, dont l’épreuve de natation se déroulera dans la Seine, le scientifique est contacté par Mika (Léa Léviant), une jeune militante écologiste au sein de l’association Save. nos Mers, qui prétend avoir retrouvé la trace de Lilith dans la Seine ! D’abord sceptique, l’océanologue doit se rendre à l’évidence : il existe bel et bien un requin géant et sanguinaire en plein cœur de Paris. Pour contrer cette menace, qui pourrait nuire à l’image de marque de la ville, au grand désarroi de sa maire (Anne Marivin), Sophia et Mika vont collaborer avec la police fluviale, sous la direction du commandant Adil (Nassim Lyes)…

Le genre au sérieux

Mis en ligne ce mercredi matin, Sous la Seineune coproduction franco-belge, fait un clin d’œil aux JO de Paris de cet été – même si, requin ou pas, on doute que les épreuves nautiques prévues puissent réellement se dérouler sur la Seine… Malgré les accusations de plagiat du scénariste Vincent Dietschy – une Une procédure judiciaire aura lieu le 14 juin pour trancher la question – Netflix récompense son public français avec une série B plutôt bien ficelée.

en Seine, actrice star des JO de Paris

Spécialiste du cinéma de genre depuis son premier film Tueur à gages en 2007, Xavier Gens réalise un film catastrophe qui a le bon goût de ne pas tomber dans la parodie ou le pastiche. Totalement premier degré, le cinéaste sort de l’ornière dans laquelle il se trouvait avec Budapest en 2018 et Farang en 2023, avec cet hommage aux classiques actualisés des films de requins. Où le réalisateur évoque, sans grande conviction, le changement climatique, tout en se moquant gentiment de la jeune génération activiste. En s’attaquant surtout à la maire de Paris Anne Hidalgo, dont il dresse un portrait fictionnel pour le moins grotesque – à l’image de la vision que propose le film de la politique en général.

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Porté par une Bérénice Bejo qui n’y était pas attendue et par le charismatique Nassim Lyes (qui jouait déjà le rôle principal de Farang), Sous la Seine ne brille pas par son originalité, mais ravit néanmoins par sa volonté de prendre le genre au sérieux, grâce à une mise en scène efficace, des effets spéciaux corrects et des scènes sous-marines asphyxiantes (tourné à Bruxelles). Bref, rien de nouveau sous le soleil, mais une série B qui fait le job…

Bérénice Bejo incarne les scientifiques inquiets dans « Sous la Seine » de Xavier Gens… ©Netflix

Sous la Seine Film catastrophe De Xavier Gens Scénario Yannick Dahan, Xavier Gens, Maud Heywang et Yaël Langmann La photographie Nicolas Massart Musique Alex Cortés, Anthony d’Amario et Édouard Rigaudière Assemblée Riwanon Le Beller Avec Bérénice Bejo, Nassim Lyes, Léa Léviant, Anne Marivin, Aurélia Petit… Durée 1h41

 
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