« Il faut indexer les salaires sur l’inflation », plaide la candidate gardoise Isabelle Chenou

« Il faut indexer les salaires sur l’inflation », plaide la candidate gardoise Isabelle Chenou
« Il faut indexer les salaires sur l’inflation », plaide la candidate gardoise Isabelle Chenou

A quatre jours des élections européennes, Isabelle Chenou était l’invitée de France Bleu Gard Lozère, ce mercredi matin. La Gardoise, candidate derrière Manon Aubry, est revenue sur les propositions fortes de la liste La France Insoumise – Union populaire.

Ce n’est peut-être pas le sujet sur lequel la France Insoumise s’exprime le plus, mais c’est sans doute celui qui lui tient le plus à cœur : le pouvoir d’achat. Sur France Bleu Gard Lozère, ce mercredi matin, Isabelle Chenou est notamment revenue sur la proposition des Insoumis d’indexer le pouvoir d’achat sur l’inflation. «C’est déjà ce qui se pratique en Belgiquesouligne la Gardoise, candidate derrière la tête de liste Manon Aubry. Nous devrions nous inspirer de cette règle et la généraliser aux pays de l’Union européenne.»dit celle qui a mis entre parenthèses sa carrière d’enseignante pour faire campagne.

Autre proposition, pour améliorer le pouvoir d’achat : le création d’un centre public de l’énergie. « Le marché européen a permis de libéraliser les prix de l’électricitéexplique Isabelle Chenou. Nous souhaitons donc reprendre la main sur ce marché qui est un bien commun. La hausse des prix a généré 40 milliards d’euros pour les actionnaires, alors que le coût de production est resté le même.assure-t-elle.

Non aux accords de libre-échange

L’autre thème de cette campagne européenne, apparu avec la crise du début de l’année, est l’agriculture. L’une des revendications des manifestants est d’imposer des clauses miroir aux pays étrangers qui signent des accords de libre-échange avec l’Union européenne, afin de lutte contre la concurrence déloyale. La France Insoumise a une position très claire : elle ne veut plus de ces traités. « Nous n’en avons signé aucun et nous sommes le seul groupe dans ce cas au Parlement européen »se souvient le candidat insoumis du Gard.

Toutefois, ces partenariats économiques profitent à certains agriculteurs du Gard, notamment les viticulteurs. Les viticulteurs des Costières exportent par exemple 50 % de leur production, dont 10 % vers le Canada, avec lequel l’Union européenne a signé le Ceta, un accord de libre-échange en vigueur à titre provisoire depuis plusieurs années. Toutefois, Isabelle Chenou ne voit pas l’intérêt de maintenir ce traité. « Les vins que nous exportons doivent être vendus à prix élevé dans les supermarchés canadiens. Si les habitants ont les moyens d’en payer le prix, accord ou non, ils continueront quand même à les acheter. »estime l’intéressé.

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