Le succès du Woofing ou comment partager le travail dans une ferme biologique en échange du gîte et du couvert

Le succès du Woofing ou comment partager le travail dans une ferme biologique en échange du gîte et du couvert
Le succès du Woofing ou comment partager le travail dans une ferme biologique en échange du gîte et du couvert

Le woofing est en plein développement. Le principe est de travailler dans une ferme biologique en échange du gîte et du couvert pendant une durée plus ou moins courte. Exemple dans le Lot-et-Garonne, dans les vignes d’un vigneron du pays de Buzet.

Le soleil brille et les premières grappes de raisin apparaissent. Dans les rangs du Merlot, Jacques Rejalot, vigneron à Saint-Léon (47), et Anny, une jeune étudiante américaine passionnée d’œnologie, passeront une semaine ensemble. Rien ne les prédestinait à se rencontrer un jour. Et encore…

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“C’est du partage et c’est uniquement dans les fermes biologiques.” Anny et Jacques Rejalot dans les rangs de vignes, dans le Lot-et-Garonne.

© France 3 Aquitaine

Culture du woofing

Anny a environ vingt ans. Elle est étudiante à San Francisco. La voici à plus de 9000 km, au cœur d’un département rural de France, le Lot-et-Garonne.

J’aimerais en savoir plus sur la culture française, la culture paysanne, mais aussi la culture gastronomique, car la France fait partie intégrante de la culture gastronomique.

Durant une semaine, en échange de quelques heures de travail, elle est accueillie par un vigneron, Jacques Rejalot, qui lui apprendra les bases de son métier et de la viticulture biologique.

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Durant une semaine, en échange de quelques heures de travail, Anny est accueillie par un vigneron, Jacques, qui lui apprendra les bases de son métier et de la vigne.

© France 3 Aquitaine

Anny est woofer. En échange de son travail, elle ne reçoit pas un salaire, mais un logement et des repas. Woofing est un mouvement mondial en pleine croissance qui relie les bénévoles et les agriculteurs. L’objectif est d’encourager les échanges culturels et l’éducation foncière, et de construire une communauté mondiale sensible aux pratiques agricoles durables. Une sorte de retour aux sources.

Une participation de 50 euros est demandée selon la destination.

Partager des expériences

Le Woofing rassemble deux générations et deux univers bien différents. “L’odeur de la fleur sent très bon”dit Jacques à Anny qui renifle profondément le feuillage.

C’est du partage, et uniquement dans des fermes bio où il y a beaucoup d’activités manuelles. Nous partageons nos expériences

Jacques Réjalot,

vigneron bio en Lot-et-Garonne (47)

“Et comme elle a beaucoup moins d’expérience que moi, mais beaucoup de jeunesse, c’est très intéressant !” explique le vigneron.

>Jacques et Anny trinquent, avec modération, au millésime 2024 et à leur rencontre.
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Jacques et Anny trinquent, avec modération, au millésime 2024 et à leur rencontre.

© France 3 Aquitaine

Le vigneron fait découvrir à la jeune femme les vertus des traitements naturels de la vigne comme l’ortie qui permet de soigner l’oïdium, sans soufre et sans cuivre.

Cette expérience est très encadrée. Maximum : cinq heures de travail par jour. L’étudiant californien, diplômé en informatique, est heureux d’avoir fait ce choix d’expérience. « Mes études sont passionnantes, mais je m’intéresse aussi beaucoup à l’agriculture durable et à ses pratiques. Alors oui, j’avais envie de venir apprendre tout ça à la Source, parce que je n’en ai jamais eu l’occasion. Pour Jacques, qui s’apprête à recevoir d’autres « woofers », c’est l’occasion de parfaire son anglais.

Chaque année, environ 250 « woofers » se rendent dans le Lot-et-Garonne.

 
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