Dimitri Habran (ex-Standard) termine sa carrière à 48 ans

Dimitri Habran (ex-Standard) termine sa carrière à 48 ans
Dimitri Habran (ex-Standard) termine sa carrière à 48 ans

C’est officiel, Dimitri Habran a décidé de raccrocher au printemps 2024.

Le gardien de 48 ans, passé chez les pros au Standard de Liège, Malines et Ostende, a été actif au Stade Verviétois (anciennement Stade Disonais avant la fusion avec Verviers) ces dernières saisons, toujours prêt à rendre service en cas de défection du numéro de gardien. 1. Les Liégeois ont également défendu les cages, entre autres, de l’UR Namur, Aywaille, La Calamine et Beaufays.

Désormais, pour un temps au moins, c’est à lui et à son fils qu’il souhaite se consacrer.

Dimitri Habran, à 48 ans, vous avez pris la décision de mettre un terme à votre carrière. En 2021, vous aviez annoncé vouloir arrêter seulement lorsque votre corps ne suivrait plus. Alors est-ce le cas aujourd’hui ?

« Ces derniers mois, j’ai eu des tendinites, des anémies. Mon corps commence à m’envoyer des messages. Je le sens. Donc je ne voulais pas faire l’année trop longtemps. Place aux jeunes. Je vais me soigner et ensuite voir si je peux aller entraîner les gardiens quelque part. Pourquoi pas au Stade Verviétois ? Mon fils, qui a 8 ans, va aussi commencer à jouer au football. Il aimerait être attaquant. Une de mes priorités sera de pouvoir le suivre.

Vous avez commencé plus jeune, à 5 ans, près de Jupille. Où est organisé votre jubilé ce samedi 8 juin 2024 (16h).

« Oui, puis à 8 ans j’ai été prêté à Seraing avant que le Standard ne m’achète pour l’école. Revenir à Jupille est l’occasion de boucler la boucle. Ce sera un petit match entre leur équipe et une autre composée d’amis que j’ai rencontrés au cours de ma carrière. Ce sera probablement ma dernière apparition sur le terrain car je ne compte pas rejouer en club un jour. L’essentiel sera de s’amuser avant de prendre un bon verre et de manger ensemble.

Vous jouez toujours au futsal à Procolor Liège. C’est fini aussi ?

« Je continuerai peut-être un an ou deux si mon corps me le permet. Il n’y a pas de formation, c’est moins compliqué.

Habran à Namur-OHL en 2008. ©EDA Duchateau

Quel est votre plus beau souvenir professionnel ?

« J’en ai eu de belles. Notamment ma victoire avec Ostende à Anderlecht (NDLR : 0-1 en 2005), face à Kompany, Zetterberg et tous. J’ai aussi joué avec Ronaldinho, à la Circus Cup en 2022 (NDLR : une réunion de gala). Peu de gens peuvent en dire autant ! Je me souviens aussi d’une Coupe du monde de football en salle jouée au Brésil (NDLR : le Mundialito). J’avais 20 ans à l’époque.

Et au niveau amateur ?

« Là aussi, j’en ai beaucoup. En tant qu’amateur, il s’agit plutôt de jouer pour le plaisir et de s’amuser avec ses amis. Si je ne m’amusais plus, j’aurais arrêté bien plus tôt ! Ce sont donc les moments de camaraderie dont je me souviens avant tout.

mouette

La norme actuelle ? Ça me fait mal…

Votre plus grand regret?

« Mon seul regret est que mon père soit mort, devant moi, quand j’avais 12 ans. S’il avait toujours été là, j’aurais été mieux soigné. Je pense que j’aurais eu une meilleure carrière. J’en avais les capacités. Certaines personnes disaient que j’étais trop petite mais cela ne semblait pas être un problème pour moi. J’ai fait ce que j’ai pu et j’espère avoir joué plus haut. Mais je ne vis pas dans les regrets. Peut-être que ce sera mon fils, la star de la famille ? Qui sait (des rires) ! Dans tous les cas, que ce soit le football, le basket, la danse ou autre, je le soutiendrai.

Tout au long de votre longue carrière chez les amateurs, vous vous êtes retrouvé plusieurs fois sans club – la première fois en 2011 après une expérience au RFC Sérésien. Qu’est-ce qui vous a motivé à revenir ?

« L’envie de jouer et de prouver à tout le monde que je n’étais pas mort. Ce sont les clubs qui sont venus me chercher. Là encore, j’ai reçu des appels téléphoniques. Mais je ne suis plus intéressé à être sur le terrain. Pour un match de gala ou deux, ok, rien d’autre.

Lors de Malines-Gand en mai 2003. ©Photo News

Vous êtes liégeois, joué à Sclessin au début des années 2000 : comment vivez-vous la période très compliquée dans laquelle se trouve le Standard ?

« Tout ce qui se passe en ce moment me fait mal. Lors de mon passage, les dirigeants de l’époque ont tout fait pour le club, les armoiries, et pour lui permettre de jouer un jour au sommet du championnat. La situation actuelle est très triste pour tous les supporters… »

> Dimitri Habran était titulaire au Standard-Anderlecht lors de la saison 2003-2004 :

 
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