Par
Laurent Fortin
Publié le
6 novembre 2024 à 13h09
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Le 17 juillet 2024la victime s’était initialement arrêtée sur le bord de la route entre Aigrefeuille-sur-Maine et Le Bignon pour vous renseigner sur un véhicule qui semble être en panne. Il a ensuite été dépassé par son Cousine de 52 ansqui aurait “donne le doigt” au volant de son Jeep Cherokee 4×4. Une famille qui appartient au communauté de voyageurs.
Poursuite folle, gaz lacrymogènes et enfant qui pleure
Le le dépanneur a ensuite été remonté dans son véhicule, et était revenu jusqu’au 4×4 verser “avoir des explications” avec cette personne. Celui-ci, en réponse, avait frappé son véhicule de dépannage et avait gazé l’intérieur de l’habitacle…bien quel’homme est accompagné de son fils de 8 ans. L’enfant était aussi « pleurer sous sa chaise » à la vue de celui qu’il surnomme “l’oncle effrayant”cela a été dit lors de l’audience.
Le réparateur avait donc repris la route “dans le brouillard du gaz”sans même penser à rouvrir les fenêtres. Il avait été “esquivé” pendentif “quatre kilomètres” par coups de feu d’alarme : fils cousin “crié” qu’il allait ” tous [les] finition “précise son avocat, Kévin Dounon-Bardot.
Après avoir fait “inverse”le plaignant a finalement réussi à s’extirper et s’est arrêté sur le bord de la route : il « je ne voyais plus rien »avait commencé à « vomir » et sera enfin “emmené à l’hôpital” dans ces conditions.
En 2004, l’accusé a tué un homme
Le prévenu, libéré de prison il y a quelques annéesaprès avoir été condamné à 15 ans de prison pour meurtre dit en fait “schizophrène” : il y a à peine vingt ans, dans la nuit du 16 au 17 juillet 2004, il avait déjà abattu un Roumain d’un coup de feu sur le périphérique de Nantes, entre les Porte de Vertouetc.elle de Sorinières . Il soupçonnait alors sa victime de “rôder”autour de sa caravane, puisqu’il a noué une relation avec l’un de ses compatriotes. L’accusé a donc pris en chasse la voiture de la victime, avant de la forcer à s’arrêter et de tirer sur ses deux occupants. « pour les faire courir comme des lapins ».
Traité avec « des antipsychotiques depuis 2015 »il ne consomme pas aujourd’hui “ni alcool ni drogue”il a certifié devant le Tribunal correctionnel de Nantes,lors de ce procès où il semblait détenu .
Mais il a une tendance au mensonge et à la mythomanie.
Il n’a pas non plus « intègre la notion d’altérité » c’est-à-dire le considération des autres.
Vous avez déjà été condamné pour des crimes extrêmement graves, et maintenant cela se termine par le gazage et le port d’une arme à feu lors d’un conflit avec un membre de votre famille. Avec votre passé et votre présent, comment expliquez-vous pourquoi vous avez réagi ainsi ? De plus, votre cousin habite toujours sur le même terrain… Vous envisagez toujours d’habiter à côté ?
J’ai foiré, j’en ai abusé… Forcément c’est grave. Nous savons que nous ne pourrons pas nous parler pendant un moment, car nous nous sommes dit des choses irrespectueuses. Si je peux aller ailleurs, je le ferai.
Interdit de la ville
Le dépanneur avait a pris les devants en cas de libération de son cousin à la fin de l’audience : ses enfants “Je dors à l’hôtel ce soir.”
Aujourd’hui, ils ont peur… Si on ne se parle plus, c’est qu’il y a des raisons.
Son agresseur est bien” assez dangereux »et n’a pas “pas de limites”a confirmé un officier communal interrogé par les gendarmes dans le cadre de la procédure.
Dans ces conditions, le Le procureur de la République avait requis dix mois de prison avecmaintien en détention et interdiction de tout contact avec ses deux victimes pendant trois ans. Le représentant du ministère public a également souhaité combiner cette peine avec une interdiction de porter des armes pendant dix ans.
L’avocat de la défense avait, de son côté, réfuté l’idée selon laquelle son client aurait tenté de mentir à ses juges.
Il est loin d’avoir les capacités psychiques et intellectuelles nécessaires pour confondre un tribunal.
L’avocat du prévenu a également critiqué, dans le même temps,” le goût irrépressible du parquet pour la répression et enfermer les gens dans des centres de détention provisoire.
Le tribunal correctionnel de Nantes a finalement condamné son client à un an de prison, avec maintien en détention après l’audience et un autre avec suspension probatoire. Ce sera surtout banni de Bignonau cours des trois prochaines années, aura interdiction de recontacter les victimeset devra absolument suivre un traitement. Il lui a été interdit de porter une arme pendant dix ans.
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