L’élection américaine de 2024 « ressemble un peu à celle de 2016 » estime le professeur Luc Benoit à la Guillaume

L’élection américaine de 2024 « ressemble un peu à celle de 2016 » estime le professeur Luc Benoit à la Guillaume
L’élection américaine de 2024 « ressemble un peu à celle de 2016 » estime le professeur Luc Benoit à la Guillaume

L’élection présidentielle américaine de 2024 “ressemble un peu à celle de 2016” estime Luc Benoit à la Guillaume, professeur de civilisation américaine contemporaine à l’université de Rouen (Seine-Maritime), invité de Bleu Normandie après la victoire revendiquée de Donald Trump.

L’élection présidentielle américaine de 2024 « ça ressemble un peu à 2016 » estimations sur France Bleu Normandie Luc Benoit à la Guillaume, professeur de civilisation américaine contemporaine à l’université de Rouen (Seine-Maritime), après la a revendiqué la victoire de Donald Trump . «On se souvient qu’en 2016, à la surprise générale de l’époque, Trump avait gagné les États proches des Grands Lacs : Wisconsin, Pennsylvanie, etc. On a donc un peu le même scénario. Donc la différence c’est qu’à l’époque, [Hilary] Clinton a quand même remporté le vote populaire. Là, il semblerait, également sur la base des projections, que Trump obtiendra également plus de voix au niveau national que Kamala Harris. Il y a évidemment un aspect vote sanction par rapport au mandat du président sortant. C’est en tout cas sur cela que Trump a axé sa campagne.»

“Il y a eu une très forte mobilisation des électeurs en général” explique Luc Benoit à Guillaume, « avec des niveaux de participation équivalents à ceux de 2020, soit environ deux électeurs sur trois, ce qui, pour les États-Unis, est élevé. Le camp de Trump, qui divise, mobilise son électorat, mais aussi les opposants qui ne l’aiment pas.»

Pour Luc Benoit à la Guillaume, Donald Trump revendique la victoire au terme d’un campagne extrêmement négative . « Sa campagne était une vision apocalyptique de l’Amérique : les grandes villes sont des assassins, les immigrants haïtiens mangent des chats et des chiens, l’économie est un désastre. Tout cela est encore largement faux puisque les Etats-Unis sont quasiment au plein emploi et ont une croissance qui fait pâlir d’envie l’Europe. Nous avons une vision de l’Amérique diamétralement opposée. C’est ce qui, je trouve, est très frappant. c’est que ce n’est pas seulement qu’il y a des projets différents, c’est qu’il y a un désaccord complet sur le constat. C’est comme s’il existait deux réalités alternatives qui se juxtaposent et qui ne se juxtaposent pas. ne peut pas communiquer.

France

 
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