Le procès pour l’assassinat de Samuel Paty s’est ouvert lundi devant la cour d’assises spéciale de Paris.
Ce mercredi, le tribunal se penchera à nouveau, comme il l’a fait mardi, sur la personnalité de l’accusé.
Ismaël Gamaev, Brahim Chnina, le militant islamiste Abdelhakim Sefrioui, prendront la parole à cette occasion.
Suivez la couverture complète
Le procès de l’assassinat de Samuel Paty
Troisième jour au procès pour l’assassinat de Samuel Paty. Ce mercredi 6 novembre, le tribunal va, comme la veille, se pencher sur la personnalité des accusés et leurs antécédents. Il s’agira d’abord d’Ismaïl Gamaev, un Russe d’origine tchétchène aujourd’hui âgé de 22 ans, qui a publié des smileys souriants après la publication de la tête décapitée du professeur sur son groupe Snapchat. Il est également soupçonné d’avoir « a réconforté Abdoullakh Anzorov » dans son projet meurtrier dans les semaines précédant l’acte.
Brahim Chnina, père de la collégienne à l’origine de la polémique sur les cours dispensés par Samuel Paty et sa présentation de caricatures de Mahomet, lui succédera. Il est accusé d’avoir lancé, avec le militant islamiste Abdelhakim Sefrioui, une campagne de cyberharcèlement contre le professeur. Le militant sera le dernier à être entendu sur son CV mercredi.
Minute par minute
Mardi, quatre prévenus ont été entendus par le tribunal : Azim Esparkhinov et Naim Boudaoud, poursuivis pour complicité d’assassinat terroriste, Priscilla Mangel, seule femme poursuivie dans cette affaire et Louqmane Ingar, un jeune homme de 22 ans, tous deux jugés comme cinq des huit accusés de complot terroriste. Les quatre ont contesté les faits qui leur sont reprochés. Blessé à la tête mardi pendant la pause déjeuner, l’accusé Yusuf Cinar sera interrogé à une date ultérieure qui n’a pas été communiquée.