le NR vous emmène voir « Un petit truc en plus » avec Line et Marylou

le NR vous emmène voir « Un petit truc en plus » avec Line et Marylou
le NR vous emmène voir « Un petit truc en plus » avec Line et Marylou

Quand nous avons demandé à la CGR Deux-Lions, à Tours, d’emmener Line, Marylou et leur compagnon, voir Un petit quelque chose en plus, plus gros succès du cinéma français depuis le Covid, avec plus de 5 millions d’entrées, son réalisateur Pierre Crétet n’a pas hésité à nous ouvrir les portes de son cinéma. Une simple formalité pour le personnel, rompu aux démarches d’accueil des personnes à mobilité réduite et/ou handicapées, quelles qu’elles soient. Cela mérite d’être souligné.

Pour cette séance, le rendez-vous était fixé à 14 heures, dimanche 2 juin 2024, avec Line (33 ans), Marylou (21 ans) et leur compagne Sabrina, bénévole d’Au fil des images, une jeune association qui vient fêter son premier anniversaire.

Nous serons enfin un peu plus nombreux, parents et bénévoles étant au rendez-vous. C’est donc bien entouré que votre serviteur s’est installé au fond de la pièce sombre.

“Ce film est un cadeau”

Le pitch : un groupe de personnes handicapées s’apprêtent à partir en vacances et montent à bord du bus, sous le contrôle de leurs éducateurs. Pendant ce temps, une bijouterie est cambriolée. Les deux malfaiteurs profitent d’un malentendu pour s’insinuer dans le groupe : l’un se faisant passer pour trisomique, l’autre se faisant passer pour son éducateur.

“Ce film est un cadeau”, a déclaré Marylou après la séance. C’est déjà la troisième fois qu’elle voit ce film et elle a hâte de recevoir le DVD. Elle n’est en aucun cas gênée ou mal à l’aise qu’Artus imite – ou tente d’imiter – une personne handicapée. « Parce que c’est pour échapper à la police. Il le fait par nécessité, pour se cacher, pas pour se moquer. »

Un sentiment partagé par Line, qui a vu Un petit quelque chose en plus pour la deuxième fois, elle. Au Café Joyeux, où elle travaille, ils sont tous allés le voir ensemble, avec l’équipe. Elle, qui revient tout juste de vacances sportives comparables à l’aventure immersive du film, en apprécie tout le sel. Les moments forts partagés, les barrières qui s’abaissent, les différences qui deviennent plus ténues… voilà ce qu’elle retrouve sur grand écran.

Pourtant, à la sortie de la salle, ce sont les parents et les bénévoles qui ont été les plus émus. Les larmes qui coulent discrètement sur leurs joues en disent long sur l’émotion ressentie durant ces 99 minutes. « Ce qui plaît, c’est le naturel de l’expression »résume Katia, la mère de Marylou.

« La société commence à intégrer le handicap »

Avec des films comme celui-ci, ils en sont sûrs, le regard sur le handicap continuera de changer. « La société commence à intégrer le handicap. Les handicapés ne sont plus cachés. » Elle reste très émue par le comportement des serveurs du restaurant où ils se sont rendus récemment pour l’anniversaire de Marylou. “À un moment donné, ils sont tous venus lui crier dessus.” Joyeux anniversaire “” en plein milieu de la pièce. Elle a pleuré de bonheur. »

L’intelligence de ce film est de mettre en valeur tous les handicaps et de regarder tous ceux qui les ont comme des êtres à cœur.

Une association inclusive

L’association Au fil des images, dont le but est de rendre accessibles à tous, au-delà de toutes différences, la danse et les activités liées à la forme et au bien-être, propose :

> ateliers de danse inclusifs pour jeunes et adultes ;

> des ateliers culturels et artistiques pour les personnes handicapées ;

> des spectacles chorégraphiques de danse pour personnes handicapées ;

> des manifestations favorisant la diversité des pratiques culturelles et artistiques handicapées et valides ;

> ateliers de sensibilisation au handicap pour diverses structures (école, association, entreprise, centre de loisirs).

A travers les images : tél. 06.14.45.08.87 ; [email protected]

 
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