Le Canadien ne voulait pas que les choses traînent dans le dossier de Juraj Slafkovsky, et c’est tant mieux, car le principal concerné ne voulait pas non plus que les choses traînent.
Publié à 12h41
« J’aime Montréal, je pense que nous sommes sur la bonne voie et j’ai l’impression que nous construisons quelque chose de spécial », a expliqué le jeune attaquant lors d’une conférence de presse vidéo depuis la Slovaquie, mardi matin. « Je veux faire partie de cette équipe le plus longtemps possible. »
Le joueur de 20 ans a probablement de quoi sourire, lui qui est admissible à une prolongation de contrat à compter de lundi. On peut dire que ce dossier n’a pas traîné bien longtemps sur le bureau du directeur général Kent Hughes, qui a profité de cette journée de déménagement pour s’assurer que son jeune joueur n’aura pas à déménager de sitôt.
Rappelons que les deux camps ont fini par s’entendre sur un nouvel accord valable huit ans, avec un montant total de 60,8 millions de dollars américains, et une moyenne annuelle de 7,6 millions de dollars sur la masse salariale du club. Ce contrat signifie que le mariage pourrait durer jusqu’en 2033 si les deux parties le souhaitent.
« Je savoure encore cette nouvelle, je n’ai pas vraiment eu le temps de réfléchir au montant, a ajouté le jeune attaquant. J’espérais que cela se règle le plus rapidement possible, pour qu’ensuite on puisse penser à l’équipe. »
Je voulais juste rester avec l’équipe. Je n’arrivais pas à croire à quelle vitesse cela s’est passé, j’étais un peu choqué quand j’ai appris la nouvelle.
Juraj Slavkovsky
Mais avec de gros chiffres viennent de grandes attentes, et pour Slafkovsky, la partie la plus difficile reste à venir : monter sur la glace et prouver à presque tout le monde que les Canadiens ont bien fait de le garder avec eux un peu plus longtemps.
Il vient de terminer une saison de 82 matchs, sa deuxième dans la LNH, mais sa première vraie saison complète, n’ayant joué que 39 matchs lors de sa première année dans la ligue.
En 2023-24, il a récolté 20 buts et 30 passes pour un total de 50 points, des chiffres qui lui ont permis de terminer la saison au quatrième rang des pointeurs du Canadien. Ce sont des chiffres comme ceux-là, et le potentiel d’un joueur qui n’a probablement pas fini de progresser, qui ont poussé la direction du Canadien à régler ce dossier immédiatement, au lieu de penser à l’option d’un contrat transitoire.
Slafkovsky, pour sa part, n’avait visiblement pas vraiment envie d’attendre. Il était plutôt enclin à se lancer dès maintenant dans un voyage au long cours.
« Je voulais obtenir ces huit années de contrat », a-t-il admis sans hésitation. « Si j’avais voulu plus d’argent, j’aurais pu attendre, mais c’est fait, je n’y pense plus et maintenant je peux me concentrer sur la victoire. C’est le plus important pour moi. »
