le dernier geste choquant de la jeune femme révélé

Leslie Hoorelbeke, 22 ans, et Kevin Trompat, 20 ans, ont été sauvagement assassinés dans une affaire qui continue de secouer la région Nouvelle-Aquitaine. Les aveux de Tom Trouillet, l’un des principaux suspects, apportent un éclairage nouveau et inquiétant sur les événements de cette nuit fatale.. Sans casier judiciaire, le jeune homme tente de dissocier sa personnalité de l’acte qu’il reconnaît avoir commis, évoquant une inexplicable perte de contrôle, comme l’explique Le Parisien.

L’expertise psychiatrique réalisée en février dernier a conclu à un discernement complet au moment des faits, mettant en avant son absence de remords envers Leslie et Kevin. Tom Trouillet, qui se décrit habituellement comme une personne calme, se souvient très bien du regard sombre et désespéré de Leslie lorsqu’elle lui demanda : «Que fais-tu, Tom ?. Ce moment tragique est gravé dans sa mémoire, tout comme la présence d’un promeneur et de son chien à proximité, qui a contribué à accroître la panique.

Meurtre de Leslie et Kevin : une embuscade qui a viré au cauchemar

Tom Trouillet, 23 ans, avait initialement prévu pour voler la cocaïne et l’argent de Kevin Trompat, un trafiquant de drogue, sans intention de tuer. Mais la situation a vite dégénéré, sous la pression de son complice Nathan Badji, qui l’aurait encouragé à éliminer Leslie pour éviter d’être découvert. Tom Trouillet l’affirme. Il a agi par obligation, regrettant à jamais son acte.

Le jeune homme nie également toute jalousie amoureuse envers Kevin, malgré la relation naissante entre ce dernier et Leslie. Selon lui, Kevin l’avait exploité pendant des mois, profitant de sa gentillesse et de son hospitalité sans jamais débourser un centime.. Frustration et ressentiment ont finalement conduit Tom Trouillet à une violente vengeance, exacerbée par une dette de 30 000 euros envers Kevin.

Une attitude manipulatrice et un égocentrisme dévorant

L’expert psychiatre met en avant l’attitude manipulatrice de Tom Trouillet et son égocentrisme dévorant. Ces traits de personnalité ressortent particulièrement dans le récit du premier attentat de Prahecq, où Tom Trouillet a immobilisé Leslie pendant que son complice Mickaël la frappait avec une arme tranchante. Tom Trouillet se souvient surtout des cicatrices laissées sur ses propres jointures par les coups de machette, symbole de son implication directe dans les violences.

Les circonstances entourant l’enlèvement des corps de Leslie et Kevin ajoutent une couche de cruauté à cette affaire. Après avoir été enterrés dans le marais poitevin, les corps ont été déplacés quelques semaines plus tard pour tenter d’effacer les preuves. Malgré ces tentatives, les enquêteurs ont pu reconstituer le déroulement des événements, en partie grâce aux aveux fragmentaires de Trouillet.

Un voyage chaotique marqué par la drogue

Tom Trouillet attribue sa dérive criminelle à sa polytoxicomanie. Son enfance chaotique, marquée par la séparation de ses parents et une addiction précoce à la drogue, a contribué à se forger une personnalité impulsive et rigide.. Des drogues comme le cannabis, l’ecstasy, le LSD et la kétamine ont façonné son parcours, le conduisant à des comportements de plus en plus destructeurs.

L’expert psychiatre a également identifié une peur pathologique de l’abandon chez Tom Trouillet, exacerbée par la rupture avec Leslie. Cette peur, conjuguée à son désir de vengeance et à sa dette de 30 000 euros, a créé un cocktail explosif qui l’a poussé à commettre l’irréparable.. Tom Trouillet reconnaît aussi que la drogue a joué un rôle central dans sa descente aux enfers.

Des regrets superficiels de la part de Tom Trouillet

Lors de son entretien avec le psychiatre, Tom Trouillet a exprimé des regrets superficiels concernant son geste fatal envers Leslie. Cependant, son discours est empreint de ressentiment et d’un manque de véritable empathie. Il semble plus préoccupé par les cicatrices sur ses mains que par les souffrances infligées à ses victimes.

L’expertise conclut notamment que Le discernement de Trouillet n’a été ni aboli ni altéré au cours des événements, soulignant son plein engagement dans l’embuscade. La description détaillée de l’agression et des motivations du jeune homme révèle une personnalité complexe, marquée par un dangereux mélange d’impulsivité, de manipulation et d’égocentrisme.

 
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